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Forum NC18 - Contient de la violence et de l'érotisme.
 
Le printemps est là. Il fait encore frai et il ne vaut mieux pas se découvrir malgré les premiers rayons du soleil qui percent derrière les nuages, mais il est possible de commencer à apprécier la douce vision des cerisiers en fleur~
Après pourtant de douces années de tranquillité maintenant par les Justiciers, les inquiétudes planent à nouveau sur la ville.
Des gens disparaissent, des cadavres sont retrouvés. Une nouvelle drogue fait son apparition sur le marché. Plus puissante, elle
mène cependant à la mort. Est-ce le Lycoris Sanglant qui est à l'origine de cette drogue ? Non... Quelque chose de pire se prépare...
Alors ?
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Kizashi Akushitsu.

Anonymous





Kizashi Akushitsu
Invité
Dim 10 Oct - 17:57
[Moi ? En retard ? Jamais.]



Kizashi Akushitsu


Prénom : Kizashi.
Nom : Akushitsu.
Surnom : Fukushuu.
Date de naissance : Vendredi 13 Novembre.
Age : Presque 16 ans.
Sexe : Fille.
Origines : Japonaises.
Nationalité : Japonaise.
Orientation sexuelle : Bisexuelle.
Emploi : Lycéenne - tueuse à gage.
Groupe : Nuit.
Race : Félidé - Petit Gabarit - Chat de gouttière noir (Felis silvestris catus).

Identification

 

Goût :
Étant donné que Kizashi garde continuellement son visage impassible, il est impossible de savoir ce qu’elle pense, donc ce qu’elle aime. En fait, personne ne connaît vraiment ses goûts. Pour tout dire, elle est très simple. Elle n’est pas du tout le genre à s’extasier devant le beau gosse du lycée, ni à s’exciter devant un jeu vidéo, encore moins à baver devant le dernier sac à la mode. Tout ça, elle s’en fiche royalement. D’ailleurs, elle n’a jamais joué à un jeu vidéo de sa vie. Ce qu’elle aime, ce sont des choses tellement simples qu’on n’y pense même plus. Se baigner dans un lac en portant une légère robe blanche, sentir ce contact étrange du vêtement trempé sur son corps. N’allait pas croire qu’elle se baigne en bikini. Un lac sauvage, isolé, calme, seulement ponctué par le sanglot des cigales. De préférence avec un magnifique soleil couchant, teintant le ciel d’une tache rouge et rose, colorant les nuages en orange, envoyant une lueur enflammée sur le monde. Ce serait fantastique si ce lac se situait au milieu d’un champ de Lycoris, ces fleurs mystérieuses et incroyables par l’étrangeté de leurs pétales. Comment soupçonner la nature capable de tels prodiges ? Kizashi pourrait rester une bonne demi-heure à détailler le mouvement et la finesse de cette plante. Elle la caresserait du bout du doigt, aurait le souffle coupé quand la légère brise du soir viendrait faire onduler la fleur, produisant un arc-en-ciel de dégradés rougeoyant sur chaque pétale. Et puis, la cerise sur le gâteau, ce serait ... Pour le coup, des cerises. Oh miracle de la nature. Les cerises. Fruits magnifiques, de différents rouges, éclatant au soleil. Ce jus sucré, juste acide comme il faut pour faire frémir de plaisir le palais. Ce liquide forme un goute rouge et brillante accrochée à la lèvre inférieure, que l’on rattrape d’un coup de langue rapide pour ne rien en perdre. Quel bonheur. Kizashi ne mange pas grand-chose en général, mais des cerises, elle a du mal à s’arrêter. Elle savoure chacune de ces petites boules rouges avec une délectation incomparable. Elle les regarde, les observe, les détaille. Puis elle les hume, passe doucement sa langue sur la peau et savoure ce contact lisse et déjà parfumé. Après l’avoir délicatement tourné entre ses doigts, examinant avec admiration les reflets du soleil sur cette peau délicate, elle l’approche doucement de ses lèvres, fait rouler le fruit dans sa bouche et appuie doucement de ses dents jusqu’à ce que la chair cède dans un giclement juteux. A la fin seulement, elle joue avec le noyau de sa langue, seul vestige de cette merveille, le faisant rouler sur son palais, sentant les irrégularités de la paroi qui constituaient en eux-mêmes toute la perfection du fruit. Mais qu’est-ce qu’aime Kizashi à part cela ? Le son des grelots. C’est une grande question, en fait. J’aurai envie de vous dire que c’est à vous de le découvrir. De toute façon, notre chère jeune fille est indéfinissable. Je dois même dire que parfois, elle a des goûts très inattendus.

Caractère :
Dans le genre superstitieuse-hystérique-prémonitoire-mystérieuse-et-pleine-de-phobies, Kizashi est au premier rang. Imaginez : vous marchez dans la forêt. Il fait beau, les oiseaux chantent, les quelques rayons du soleil qui filtrent à travers le feuillage des arbres vous chatouillent agréablement le cou ... Vous sentez un bien-être se répandre en vous et il vous semble que rien ne pourra le briser. Et là ... Vous croisez Kizashi. Un frisson glacé vous parcours le dos, vous sentez de la sueur froide couler sur votre front. Surpris, vous vous retournez pour examiner cette étrange jeune fille, sans trop croire que c’est à cause d’elle que l’air vous semble maintenant polaire. Alors que vous l’observez de dos, admirant avec une certaine appréhension ses longs cheveux noirs corbeaux, elle se retourne doucement. Au moment où vos yeux rencontrent les siens, votre cœur bondit, vous déglutissez avec difficulté et vos membres sont mystérieusement remplacés par de la guimauve. Puis, alors qu’un son de grelot retentit, c’est comme un grand saut dans le vide ; le temps de reprendre vos esprits, elle a disparu. Vous imaginez un peu ? Cela donne envie de la recroiser à nouveau, n’est-ce pas ? En fait, Kizashi semble dégager un aura de malheur, qui rend au mieux terriblement mal à l’aise, au pire complètement pétrifié de peur, jusqu’aux plus fragiles qui foncent droit dans la crise cardiaque. Le deuxième obstacle avec notre chère jeune fille est la conversation. Visage de marbre, les yeux tellement profonds qu’on pourrait s’y noyer. Elle n’est pas vraiment du genre bavarde ; ne comptez pas sur elle pour engager la conversation. Quand elle répond, c’est d’une voix douce, parfois mélancolique. En revanche, elle ne laisse paraître aucun sentiment, ce qui est très déstabilisant parce qu’on ne sait jamais ce qu’elle pense vraiment. Enfin, jamais ... Parfois, quand elle s’y met, c’est vraiment flippant. Avant de préciser cela, il faut d’abord mentionner ses aptitudes quelques peu surnaturelles. Elle est directement liée aux choses occultes, mais plus spécialement dans la haine. Oui, la haine des humains en général. Selon elle, c’est un cercle sans fin. On a de la haine pour quelqu’un, qui aura de la haine pour quelqu’un d’autre, qui sera haï par une autre ... La différence entre haïr et être haï s’effrite de plus en plus. Elle a encore beaucoup d’idées, de pensées plus ou moins surprenantes, mais elle en arrive toujours à la même conclusion : pour purifier ce monde, il faut satisfaire les haines. C’est ainsi que pour accomplir cette prophétie, elle est toujours prête à se charger d’accomplir les vengeances. Et oui, comme ça, on ne dirait pas, mais cette jeune fille impénétrable a du sang sur les mains. Elle a gagné, petit à petit, sa réputation de tueuse à gage. Le problème, c’est la différence d’esprit entre elle et ceux qui lui demandent de les venger. Kizashi est persuadée que tous ces meurtres, c’est pour préserver l’équilibre des sentiments ; les vengés, eux, même si cela dépend de leur esprit, pensent plutôt à leurs propres intérêts. Parfois, cette demande est en quelque sorte justifiée, mais beaucoup en profitent pour supprimer la moindre personne gênante. Peu importe, Kizashi accepte toutes les demandes sans exception. C’est une véritable obsession. Par contre, toujours dans la lignée de sa théorie de la haine, il lui faut une compensation. Si vous lui faite une demande, attendez-vous à avoir de ses nouvelles au moment où vous y attendez le moins ... Ah oui, elle tient beaucoup d’importance au karma. Kizashi est une meurtrière. Mission de purification oblige. Elle y prend plaisir ; quand une vengeance est accomplie, elle ressent cette satisfaction d’avoir amélioré ce monde, rien qu’un petit peu. Mais elle ne se contente pas de tuer : elle est capable de réaliser toute une mise en scène, demandant une imagination débordante, très souvent liée à la situation et au péché de la victime. Elle les malmène, les torture, joue avec eux comme un chat joue avec une souris. Elle les forces à avouer leurs péchés, elle les blesse avec ses mots, ses mains et son esprit étrange. Enfin, quand elle a décidé qu’il est temps d’en finir, elle les regarde droit dans les yeux, prononce sa phrase habituelle ... Et les achève. Si jamais un jour vous faite appelle à elle, n’oubliez pas ce qu’elle vous dira. Elle ne l’oublie jamais. Chacun des noms sont inscrits, gravés ... Jusqu’à ce que la flamme de la vie s’éteigne. En passant sur ses quelques flashs (véridiques ou non ? A vous d’écouter ... Ou pas.) et son unique monté de colère sans borne, Kizashi est une jeune fille très calme, studieuse et appliquée dans son travail au lycée. Ah tiens, j’ai failli oublier. Étant plongée sans arrêt dans les croyances occultes, elle est également paraskevidékatriaphobe. Autrement dit, à chaque vendredi 13, elle s’emmure dans sa chambre et n’en sort pas, ne mange pas (elle pourrait s’étouffer), ne boit pas (idem), ne parle pas (vous vous êtes déjà mordu la langue en parlant ? Elle non, mais qui sait, ça pourrait arriver ; vient ensuite l’hémorragie de la langue, l’infection ...), en fait ne bouge pas d’un poil (le moindre mouvement menacerait de lui fracasser un os). Même respirer la terrifie au plus au point, mais elle est bien obligée. Enfin, je ne vous parle pas des étages 13 ou des chambres 13. C’est la fin du monde, l’apocalypse. En outre, faites la passer sous une échelle et elle vous arrachera la tête. Mais bon, c’est ironique, quand même ... Kizashi est tout de même un chat noir.

Physique :
Kizashi est plutôt de petite taille. Très mince, d’une stature bien dessinée et fine, elle est souple et légère. Ses cheveux sont raides, très longs, lui arrivant jusqu’en bas du dos. Elle a une frange impeccablement coupée et deux mèches plus courtes sur les côtés, s’arrêtant en bas de ses oreilles. Ses cheveux sont d’un noir jais et volent d’une façon étrangement légère. Mais le plus frappant, c’est tout de même ses yeux. Bien qu’elle ne soit en aucun cas un vampire (si, si, je vous assure), ils sont d’un rouges vifs, profonds, sang ou rubis, c’est selon la luminosité, cette couleur étant due à une dégénérescence de la pigmentation marron de l'iris. Ils brillent d’une mystérieuse lueur qui peut donner de véritables sueurs froides. Son visage est bien dessiné, ses lèvres fines, bien que des choses glaçantes puissent en sortir. L’uniforme du lycée lui va très bien, composé d’un haut, d’une jupe et de bas tous noirs. Elle y rajoute même un foulard rouge autour du cou qui s’accorde parfaitement avec ses yeux. Quand elle ne porte pas son uniforme, elle a invariablement sur elle son nagajuban. Ce dernier est d’ailleurs magnifique : sur un fond noir, des fleurs violettes, orange, jaunes et rouges y sont dessinées avec finesse. Elles sont tellement réalistes qu’elles semblent se mouvoir doucement. Kizashi a également un deuxième nagajuban, également sur fond noir, mais avec des fleurs aux couleurs plus vives et parsemé de pétales de fleurs de cerisiers. Quand on lui demande d’où viennent ces magnifiques habits, elle affirme qu’elle les a fabriqué elle-même. A son poignet gauche, elle porte un bracelet noir où est accroché un unique grelot qui retentit doucement à chacun de ses pas.En fait, Kizashi a un physique séduisant, il faut bien avouer que peu de filles sont aussi belles. Mais ... Comment dire ? Il y a quelque chose qui dérange. Sans que l’on sache pourquoi, quand on la regarde, on ne peut s’empêcher de frissonner, voire d’avoir quelques nausées. C’est une des raisons pour laquelle elle n’a pas beaucoup d’amis. Enfin, pas du tout, même. Peu importe ; sa solitude lui convient très bien.
Côté physique thérianthrope, Kizashi a une apparence fine, agile et souple. Oui, c’est un chat. Ironie du sort : un chat parfaitement noir. Malheur à perpétuité. Pas un seul poil blanc ne vient briser cette uniformité d’encre. Ses pattes sont fines, sa queue bien dessinée ondule mystérieusement et sa démarche féline est captivante. D’ailleurs, il faut préciser que toutes ces qualités que je viens de citer se retrouvent très bien dans son apparence humaine. Habituellement, les chats noirs ont des yeux jaunes, gris ou noir également. Kizashi, elle, conserve ses yeux rubis. C’est assez flippant. Imaginez, en pleine nuit, cette chatte croise votre chemin. Son pelage nocturne se fond dans la nuit. Il ne reste que deux billes luisantes et brillantes d’une couleur rouge sang, se rapprochant doucement de vous ...


Révélation

 

Histoire :
Est-ce que être née un vendredi 13 novembre à minuit treize scelle une vie ? Ce doit être le cas. Dès que Kizashi a vu le jour, ou plutôt la nuit, ouvrant ses grands yeux écarlates de chaton, regardant autour d’elle avec incrédulité, son destin devait être tout écrit. Enfin, elle en est persuadée. Elle ne le saura sans doute jamais vraiment. Pourtant, son enfance fut heureuse. A peu près. Si on excluait le fait que ses parents étaient tous deux des chats tigrés lors d’émotions un peu trop fortes, tout était presque normal. C’était une enfant particulièrement calme. On ne l’a jamais vu pleurer. Encore moins crier. Elle se contentait d’observer de ses grands yeux rouges. Mais l’avait-on seulement vu rire une seule fois ?
Vers sept ans, elle eut un comportement étrange durant quelques mois, un comportement gênant, un comportement qui mettait terriblement mal à l’aise. Un comportement anormal. Mais en quoi ? Ce n’était pas du à sa deuxième forme. Elle maîtrisait déjà son aura. Rien de thérianthrope dans tout ça. Quelque chose du à elle seule ... C’était peut-être un plus grand problème encore ; on ne savait pas ce qui clochait chez cette petite aux cheveux noirs. On avait beau étudier avec précision son comportement, impossible de décrire l’étrangeté de la chose, malgré les sueurs glacées qui perlaient invariablement sur votre front et dans votre dos. Sa mère n’osa ainsi jamais la montrer à un médecin ou à un psychologue, persuadée que le problème venait d’elle. Que c’était son esprit à elle qui clochait. Qui sait, le stress ? Personne ne pu donc diagnostique la psychopathie de l'enfant. Elle ne comprenait pas le sens des émotions et ce qu'était l'empathie.
Au fil des mois, le sentiment finit par diminuer jusqu’à disparaître ... En apparence. A son entrée au collège, il refit son apparition. Pas plus fort, pas plus faible. Toujours cette impression dérangeante, qu'on mit cette fois-ci sur le dos de l'apparition des phéromones, du à la puberté. Kizashi fut seule. Les rumeurs entre collégiens fusèrent alors. Hors de question d’approcher de cette fille aux yeux rouges. On s’écartait de son chemin, on ne la touchait pas de peur de mourir, on ne lui parlait pas de peur de se laisser berner par une voix de sirène, on le regardait pas de peur de se noyer dans ces yeux si profonds. Cette fois, les sueurs froides perlèrent encore et encore. Les mois passèrent, rien de changea. Rien n’évolua. La première année de collège s’acheva dans le rejet. Ses parents ne manquèrent pas de s’inquiéter. Mais que faire pour remédier à une chose dont ils ignoraient l’origine ? Une chose dont ils ignoraient même les conséquences ? Le drame se produisit lors du milieu de sa dernière année de collège. Un trio de jeunes filles avaient repoussé leur peur, la transformant en une répugnance et un sadisme sans borne. Elles commencèrent à harceler Kizashi qui, innocente et incrédule qu’on s’intéresse tout à coup à elle, supporta moquerie, bousculades puis menaces, insultes, humiliations et hontes générales sans broncher. Pauvre petite thérianthrope innocente, projetée brusquement devant la réalité humaine. Comment savoir réagir ? Un jour, les actions passèrent au cran au-dessus. Ses tortionnaires la coincèrent un soir dans un coin isolé, près d’un champ, et lui demandèrent sa montre. Kizashi refusa ; elle se récolta un coup de pied dans le tibia. Elle s’exécuta. Puis se fut son sac. Son bracelet. Là, elle refusa catégoriquement. Les coups se mirent à pleuvoir. Coups de poing, coups de pied ... Elle fut bientôt à terre. Puis, comme cela ne suffisait pas, ce fut les coups de bâton. De pierres. Kizashi versa les premières larmes de sa vie. Des larmes de douleurs, de douleurs physiques, mais aussi la douleur de la réalité. Elle venait de comprendre. La haine. La haine des hommes. Alors que le sang dégoulinait de son visage, projetant des gouttes écarlates sur le sol, elle prit conscience du monde qui l’entourait. La haine était partout ... La haine d’avoir eu une mauvaise note. La haine d’avoir été bousculée. La haine d’être trompée, trahie. La haine de ne pas avoir eu la dernière glace au self. Tout n’était que haine. Ses larmes se tintèrent du sang de son front. Relevant son visage ensanglanté vers les trois filles, elle ouvrit doucement la bouche ... Aucun son ne s’échappa de sa gorge, ses yeux demeurèrent ronds, sa bouche ne se déforma pas dans le moindre rictus de haine. Elle se contenta de sauter sur ses pieds, puis écrasa le nez à une, fracassa une jambe à l’autre. La dernière, elle plaqua ses mains contre sa nuque et appuya. Encore et encore, ignorant les gémissements étouffés et les mains battant misérablement dans l’air. Kizashi garda un visage impassible, planta ses yeux rouges d’où coulaient des larmes écarlates. Quand le dernier souffle s'échappa, un frisson de plaisir lui traversa le corps. Les deux jeunes filles restantes étaient déjà parties. La lâcheté humaine.
Kizashi regarda longtemps le corps sans vie de son ancienne tortionnaire, pensive. Son cou était tordu d'une façon à donner des haut-le-cœur. Le monde était donc ainsi. Haïr. Être haï. Cercle interminable. D’accord. Si c’était ainsi, il fallait qu’elle agisse. L’ayant vécu, elle avait parfaitement conscience que vivre avec ce sentiment de haine qui vous ronge de l’intérieur n’était pas supportable. Elle allait purifier ce monde de ce sentiment qu’était la haine. La haine humaine. Laissant le corps de son premier meurtre d’une longue série glisser dans l'eau du ruisseau, elle lui tourna le dos sans un regard, tournant le dos à son ancienne vie au passage.
Ce soir-là, elle ne rentra pas chez elle. Elle aimait ses parents ; elle les protégea. Elle brisa tout contact, leur annonçant simplement qu'elle désirait s'émanciper, apprendre à vivre par elle-même pour son entrée au lycée. Pas question qu’ils soient mêlés à la haine. Elle déménagea à Kyushu, loin de sa ville natale, se présentant comme émancipée. Elle trouva un petit boulot, passa un examen d’entrée au lycée de la ville, obtint l’internat grâce à ses conditions de fille livrée à elle-même ainsi que ses aptitudes au travail. Et les bruits se mirent à courir sur elle, plus forts que lorsqu'elle était au collège. Sa réputation de meurtrière grandit sans qu'elle n'ait rien à y faire. Tout le lycée lui forgeant une réputation de tueuse vengeresse. Personne ne l’accusait, n’ayant pas de preuves, mais tout le monde y croyait. On avait retrouvé le cadavre de sa première tuée, mais l'eau ayant fait pourrir ses chairs, on ne pu jamais la soupçonner. Et ses anciennes tortionnaires ne dirent jamais rien, trop effrayées d'être les suivantes. La légende de la Fukushuu grandit au sein de son lycée et des étudiants du club informatique créèrent un site où les gens pouvaient anonymement déposer leur demande de vengeance, pour alimenter la légende de leur lycée. On fit appel à elle par ce biais. De nombreuses fois. Sa réputation grandit encore, envahissant toute la ville. Le bouche-à-oreille, surtout.
Kizashi était respectée. Crainte, même. De nouveau, elle se trouvait seule. Tant mieux. Étudiante le jour, Fukushuu la nuit, Kizashi apprécia sa nouvelle vie tachée de sang et peuplée de haines assouvies.


Information


Autre chose : Hau hauu ! Nipahh ! ~
As-tu bien lu le règlement? : Comme une gentille petite fille.
Le forum est Validoche ? [Tss ça m’étonne pas tiens.]
Comment as-tu découvert ce forum? : Mes ondes. Elles m’ont attirées.
Changerais-tu quelque chose? : Iie nano desu !
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Ichiro Kagome
Maître du déguisement de l aura ♥
Race : Félidé ♥ Tigre de la Caspienne (officiellement tigre du Bengale)
Date d'inscription : 06/07/2010
Sort avec : Han, j'en ai tellement ♥ Hein, qui ça ? Akira ? Euuuuh j'appellerai pas vraiment ça comme ça...
Orientation sexuelle : Homosexuelle
Masculin
Messages : 2106
Localisation : Va savoir ~
Emploi : Médecin thérianthropique & Pollen chirurgien du Lycoris Sanglant
Humeur : Libertine ~
Dominance : Dominant (et parfois ambivalent forcé)
Sexy Carpette♥





Ichiro Kagome
Sexy Carpette
Dim 10 Oct - 19:19
Économisez l'électricité \o/ *sbaff* J'en connait une qui a trop regardé Jigoku Shoujo x)
Ta fiche est bien, mis à par quelques petit problèmes avec certains mots mais on comprend. Je te change ton pseudo au passage également.
Validée ~ Je te met ton rang et ta couleur, amie féline x)
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Anonymous





Invité
Invité
Dim 10 Oct - 20:48
Ouii, l'électricité est très importante pour la planète ! Protégeons la Terre !
J'ai relu ma fiche, j'ai corrigé les mots qui n'ont rien à faire ici x) (du moins une partie ~)
Mercii d'avoir changé mon pseudo ♥
En espérant Rp'er avec toi mon amour ♥
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