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Forum NC18 - Contient de la violence et de l'érotisme.
 
Le printemps est là. Il fait encore frai et il ne vaut mieux pas se découvrir malgré les premiers rayons du soleil qui percent derrière les nuages, mais il est possible de commencer à apprécier la douce vision des cerisiers en fleur~
Après pourtant de douces années de tranquillité maintenant par les Justiciers, les inquiétudes planent à nouveau sur la ville.
Des gens disparaissent, des cadavres sont retrouvés. Une nouvelle drogue fait son apparition sur le marché. Plus puissante, elle
mène cependant à la mort. Est-ce le Lycoris Sanglant qui est à l'origine de cette drogue ? Non... Quelque chose de pire se prépare...
Alors ?
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Eliot Chester entre en scène o/

Anonymous





Eliot Chester
Invité
Dim 1 Déc - 12:39
Eliot Chester


Prénom : Eliot
Nom : Chester
Surnom : Chat du Cheschire
Date de naissance : 19 décembre
Age: : 21 ans
Sexe : Hermaphrodite vrai
Origines : Américain
Nationalité : Américain
Orientation sexuelle : Homo (voire bi, mais très rarement)
Emploi : Racine, informateur
Groupe : Nuit
Ascendances : Singe à ascendances chat (californian rex)

Identification


Goût : Eliot est un drogué, c'est évident.  Il aime tout ce qui ressemble de près ou de loin à de la drogues, bien qu'il soit aussi complètement adicte aux sucreries.
S'il y a quelque chose qu'Eliot tient bien de son caractère trop enfantin, ce sont les contes de fées. Il fera toujours allusion à ceux-ci, donnant d'ailleurs toutes sortes de surnoms s'y rapportant à son entourage.
Il aime également les tirades philosophiques, même si parfois, il n'en pense pas un mot. Mais ce qu'il préfère, c'est fait tourner les gens dans tous les sens, leur pourrir la vie de n'importe quelle manière, même parfois jusqu'à pouvoir les admirer sauter du haut de leur immeuble...
Eliot déteste les femmes, cela lui rappelle trop la période de doute et de malaise qu'il a traversé lorsqu'il a apprit sa transsexualité. Alors, il se passe sur elle de toutes les manières, même s'il devrait utiliser des moyens peu vertueux pour arriver à les faire souffrir. Il n'aime pas non plus tout ce qui ressemble de près ou de loin à du feu. Aussi bien les cigarettes et les armes, d'ailleurs. En particulier les lames, enfin, tout ce qui coupe, ayant un particulièrement mauvais souvenir d'un coup de couteau asséné par une dame un peu trop résistante quant à ses avances exagérées.

Caractère : Salut, moi c'est Eliot. Oh, vous le savez déjà ? Merde, j'ai du le dire... Enfin bref. Toujours est-il que vous avez beau connaître mon nom, vous ne savez même pas qui je suis. Un peu quand même ? Enfin, vous ne savez pas à quoi vous en tenir avec moi. Je dois bien le dire - et je suis loin d'être vantard -, les gens m'adorent. Ou me détestent. En tout cas, personne ne peut rester totalement indifférent à moi et ma personnalité. Il faudrait commencer par préciser que je suis un drogué. Complètement dépendant. Je n'ai pas de préférences sur ces produits, tant qu'on me fournir une dose convenable de stupéfiants, tout roule pour moi. Je ne suis complètement adicte à tout ce qui se rapporte à de la drogue, tout simplement. Et aux bonbons. Ah, les sucreries... La meilleure invention au monde. Vous ne me verrez jamais me balader sans des tonnes de sucettes fourrées dans les poches. Et aussi des colliers en bonbons, comme on peut en trouver dans les sachets de sucrerie à deux euros cinquante. Enfin bref. Je reprends là où j'en étais, au lieu de m'égarer. Je suis un shooté, et je l'assume entièrement. Mais cela ne veut pas dire que je suis du genre à rester isolé dans ma bulle sans même comprendre ce que je fais ! Au contraire, je suis très lucide. Non mais. J'ai l'impression que les drogues dont je me bourre toute la journée me font du bien au cerveau, parfois, sans rire. Enfin bon, je reste tout de même assez bizarre dans mon genre. Peut être que je suis lucide, mais pas vraiment logique, il faut bien l'avouer. Déjà, je ne sais pas si c'est du aux stupéfiants ou si c'est tout simplement naturel, mais je suis très enfantin, tout le temps. Je pense que c'est parce que je n'ai jamais eu de véritable enfance, alors elle survient plus tard, tout simplement. Trop tard, et dans un mauvais environnement. On pourrait dire que je suis atteint du syndrome de Peter Pan. Comme si j'étais pas déjà assez louche comme ça ! Je prends tout à la légère, et je réagis comme un gamin. Parfois, ça peut même être effrayant, de me voir rire aux éclats comme un enfant qui viendrait de recevoir une peluche, pour des choses tout à fait abominables. Par exemple, je prends un plaisir totalement puéril et immature à pourrir la vie des gens. Tout le temps. Je me fixe même parfois des cibles, des personnes qui sont classées dans ma liste "À-rendre-fou-à-tout-prix". Si un jour vous entrez dans cette catégorie là, alors attendez vous à me croiser partout, à voir votre vie gâchée et pourrie par moi et mes sympathiques intentions. Je serai là pour foutre la merde dans vos relations et votre boulot, et je ne lâcherai pas jusqu'à votre suicide, parfois. C'est marrant non ? Voilà, pour moi, cela s'apparente à un jeu d'enfant. Dans tous les sens du terme. Pour continuer dans mon côté enfantin mal placé et malsain, je dirais que je suis un adepte des contes de fée, dans lesquels tout est bien qui finit bien. Étrange, quand on sait que j'incarne tout sauf un personnage bienfaisant qui prône une fin heureuse, n'est-ce-pas ? Ma vie elle même n'a jamais été bien, et ne finira jamais bien, voyons ! Et bien, pourtant, j'adore donner tout le temps des références aux gentils, innocents, mignons contes de fée, si ironiques et hypocrites par rapport à la réalité. Je donne sans cesse des surnoms à mon entourage, même aux gens que je connais peu, et cela d'une façon très familière et affectueuse, comme si j'étais un gamin qui aimerait tout le monde, ce qui n'est qu'une profonde et débile plaisanterie, bien entendu. Et une manière d'insupporter les gens. Mais c'est tout à fait naturel chez moi, voyons. Je dois tout de même vous apporter une petite précision. Je vous ai bien dit que n'importe qui pourrait tomber dans ma liste noire, la liste des personnes que je pousserai au suicide à tout prix. Et bien, le plus souvent, mes victimes sont des femmes. Pourquoi ? Je les déteste. Les pauvres, ce n'est pas de leur faute. Mais je m'en tape complètement, je les déteste, un point c'est tout, et j'en profite. Tant pis pour elles. D'ailleurs, si j'éprouve tant de haine envers la gente féminine, c'est tout simplement parce que je suis moi même transsexuel. Pendant des mois, peut être même des années, je l'acceptais très mal, me sentant bien plus masculin que féminin. J'étais en proie à un malaise profond, mais à présent, tout est réglé, et j'ai la certitude d'être un homme. Alors, voire cet autre genre d'humain, les femmes... Elle ne devrait pas exister, car si elles n'existaient, mon problème n'aurait jamais eu lieu, j'aurais été un garçon, tout simplement. Alors je passe toute ma haine sur elles, tout simplement, bien qu'à présent cela m'amuse de pouvoir semer le doute dans les esprits. Je suis gay à deux cent pour cent, et je préfère largement prendre du plaisir avec les hommes, mais si je dois en arriver aux joies de la luxure avec une femme pour la manipuler et mieux la briser après, je le ferai sans hésiter... Je ne suis pas lâche. Non non. J'aime me servir des autres, voilà tout. Et même si j'aime foutre la merde, je ne le fais jamais directement. Je provoque des scandales, des disputes, je brise en morceaux des amitiés et des couples, mais jamais je ne m'y mêle. Jamais. Je prends un malin plaisir à regarder les gens s'entre-défoncer, tandis que moi, l'unique et seul coupable, je suis innocemment la scène. Et je m'enfuis lorsqu'il le faut. Ou devient atrocement hypocrite. C'est l'instinct de survie qui me pousse à changer de caractère pour rester indemne des pires situations, voilà tout.
Mais ne fuyez pas, je ne suis pas méchant ! Juste un peu dérangé. Un peu. Et un peu malheureux. Un peu.

Physique : Salut, c'est Eliot. Mince, je l'ai déjà dit. Enfin bref. Je dois bien reconnaître que la plupart des gens qui me voient pour la première fois se posent forcément des questions. Bon, je vais commencer par le commencement. Ce que j'étais à la base. Au départ, j'étais brun. Un petit garçon brun, tout ce qu'il y a de plus normal. Mes yeux, verts, ressortaient sur ma peau laiteuse. J'étais assez mignon, et je paraissais très banal, à première vue. Mais les choses ont légèrement changé. Enfin, je dis légèrement, mais c'est de l'ironie. En vrai, même ma maman me reconnaîtrait plus. Mais merde, elle est morte, j'avais oublié. Excusez moi. Reprenons donc. À présent, mes cheveux sont verts. Ou roses. Ou bleus. Tout dépend de mon humeur. Et totalement naturels, avec ça ! Enfin, naturel à vingt pour cent, et les quatre vingt pour cent restants, ce sont les produits chimiques et toxiques que j'utilise pour les teindre, voilà tout. Vois l'aurez compris, il n'y a rien de magique là dedans, sauf si vous considérez qu'une bouteille de crème pour se teindre les cheveux représente un quelconque enchantement. Nous ne sommes pas dans un conte de fée. Passons. Ma peau, qui auparavant, était d'une couleur porcelaine, pâle mais dans la raisonnable, est à présent presque trop blanche, comme si j'étais constamment malade. Mes yeux, eux, n'ont pas changé de couleur. En revanche, je crois que les tonnes de stupéfiants qui circulent dans mes veines ont eu quelques effets pour le moins étranges. Disons que l'une de mes pupilles - celle de l'œil droit - est dilatée de manière effrayante, tandis que la gauche reste absolument normale. Mon visage, enfantin et androgyne, est rond, mes yeux semblent énormes, et mes lèvres fines ne donnent aucun indice sur mon identité sexuelle. C'est bien grâce à mon apparence androgyne que c'est amusant de faire douter les gens sur ce point là. Étant donné qu'il m'arrive d'être assez maladroit, j'ai parfois un ou deux pansements sur la joue ou sur le front, qui signifient généralement que je me suis cogné quelque part sans faire exprès, ou parce que je dormais presque debout. Je fais environ un mètre soixante cinq, pour un poids de quarante kilos à peine. Et oui, je suis presque maigre, et très petit, surtout pour un homme. De toute façon, suis je vraiment un garçon ? Oh la, faut pas m'embrouiller avec cette question. Mais oui, je suis un garçon ! Disons juste qu'au lieu de faire vingt et un an, je fais plutôt quinze. Et encore. Un garçon de quinze ans très petit et très mince. Bon, d'accord, je suis bizarre. Peut être que vous avez du mal à me cerner. Et alors ? Je suis mignon, non...? ♡


Révélation


Histoire : Au départ, ma vie était normale. Au départ. Mais cela a bien rapidement changé. De toute façon, l'existence des humains elle-même est relativement courte, n'est-ce-pas ? Toujours est-il que j'étais un enfant normal, tout ce qu'il y a de plus banal. J'avais une famille normale, un frère banal, un père banal, une mère banale. Je les aimais comme un petit garçon aime les membres de sa famille. Durant les cinq premières années de ma vie, je vécus une existence plutôt douce, entouré d'amis de tous genres et de tous quartiers, sociable et rieur. J'étais apprécié, ma mère était fière de moi et notamment des prouesses qu'il m'arrivait de réaliser en dessin. Elle me souriait tout le temps, me murmurait des mots doux, me racontait des histoires. Mais il y eut un moment où je je vis plus mon père. Au départ, ma mère me disait qu'il était parti travailler. Mais voyant qu'au bout d'une semaine il ne revenait pas, je lui avais demandé : C'est normal de rester une semaine au travail ?. Et à ma grande surprise, elle ne m'avait même pas répondu, se contenant de partir à pas rapides vers sa chambre. Depuis, je n'avais plus jamais osé parler de mon père. Je voyais bien que cela la gênait. Mais bien vite, vers mes sept ans, je compris qu'il était parti. Tout simplement. Et qu'il ne reviendrait pas. Jamais. Peut-être même s'était-il refait une vie comme si nous n'avions jamais existé, avec une autre femme, d'autres enfants, une autre maison, un autre emploi. C'était évident, et pourtant, je ne pouvais m'empêcher de m'imaginer qu'il était juste parti pour son travail, comme ma mère me le faisait naïvement penser il y avait quelques années. À cette époque, j'étais encore heureux. Malgré l'absence de mon père, j'étais heureux avec ma mère et mon petit frère. Heureux comme un garçon de sept ans, qui avait des amis et qui était passionné en arts. C'était exactement moi, tout cela. Mais un jour, tout bascula. Le blanc du bonheur s'assombrit pour devenir le noir du malheur. Les lumières basculèrent dans les ténèbres, les ténèbres dans les lumières. Ma personnalité changea du tout au tout. Du jour au lendemain.
Je marchai avec ma mère, dans la rue, comme chaque samedi lorsque nous allions faire les courses. Âgé de sept ans, j'étais encore un gamin capricieux et grognon, qui était du genre à se plaindre pour des futilités. Je me disputais donc avec me génitrice, m'exclamant qu'elle n'était jamais d'accord de rien, et que je n'avais pas le droit de faire ce que je voulais. Je ne sais même plus comment cette dispute avait commencé. C'était si idiot, si inutile... Elle aurait disparu à jamais de ma mémoire, dans d'autres circonstances. Mais là, tout est trop grave. Je m'étais planté au milieu du passage piéton, refusant d'avancer. Et là, j'avais hurlé, dans la rue, devant tout le monde : De toute façon, tu sers à rien !
Pendant un instant, elle avait paru presque vexée. Puis, ses yeux s'étaient écarquillés, et elle m'avait brutalement poussé vers le trottoir. Je n'avais pas eu le temps de crier. Ni de comprendre. Du sang. Un hurlement strident, long, continu. Du sang. Du sang. Du sang. Il me brouillait la vue, tâchait mes vêtements, coulait sur le trottoir, descendait jusqu'au caniveau. J'avais mis ma main devant ma bouche, luttant contre la nausée. Je transpirais sous l'effort, sous le vertige et la peur. Mes yeux sombres étaient devenus énormes, dilatés par l'horreur de la scène. Sept ans. J'avais sept ans. Et je venais de vivre l'expérience la plus traumatisante de toute mon existence. Le camion qui avait percuté ma mère n'était pas le moins du monde endommagé. Juste couvert de sang, sur le pare-brise. J'avais baissé les yeux sur le corps de ma mère. Elle était encore vivante. Les yeux ouverts, grands ouverts, le corps agité de convulsions atroces. Elle avait tendu la main, vers moi, faiblement. Avant que celle-ci ne retombe mollement, dans un bruit flasque, en plein dans son propres sang. N'y tenant plus, j'avais vomis tout ce qui pouvait être éjecté de mon estomac, sur la route, en plein milieu. Les gens, horrifiés, s'arrêtaient pour contempler la scène, ou, au contraire, s'éloignaient le plus rapidement possible. C'était horrible. Affreux. Ma mère était morte, percutée  par un camion. Juste après que je lui ai lancé à la figure qu'elle ne servait à rien. Comme par une sorte de hasard affreusement ironique et narquois.
Le chagrin et l'horreur étaient au dessus des larmes. Je n'avais pas pleuré. Jamais. Même quelques mois après, même quelques années, jamais la mort de ma mère ne m'avait fait pleurer. C'était comme si mes yeux étaient désespérément secs. Ou bien tout simplement ne ressentais-je que du dégoût à la vue de ce cadavre, et non pas de la tristesse ? Impossible, j'avais sept ans et j'aimais ma mère.
Bien vite, je fus placé en famille d'accueil. C'était un couple, de jeunes gens âgés d'à peine vingt ans, qui ne attendaient pas à prendre la charge d'un petit garçon de déjà huit ans. Ils m'avaient accueilli avec chaleur et enthousiasme, et j'avais continué à grandir. Presque normalement. Presque. Je commençais à développer une sorte de maladie psychologique, que l'on parvint vite à expliquer, comme étant le syndrome de Peter Pan. Vous savez, ce trouble qui fait de vous un enfant éternel, lorsque vous en êtes atteint. Et bien, j'en étais la victime. La vision de ma mère agonisante avait laissé bien plus de séquelles qu'il n'y paraissait. J'étais devenu de moins en moins sociable, m'isolant le plus souvent avec un crayon et un cahier, pour dessiner d'étranges esquisses rouges et noires. Je restais étrangement enfantin et immature dans ma tête, malgré mes pensées sombres. Et j'avais peur de grandir. Peur de devoir prendre mes responsabilités. Peur de peut-être, un jour, devenir père à mon tour, pour abandonner également ma famille, lâchement. Peur de me faire écraser par un camion. Peur de toutes ces choses là si peu probables pourtant. Je tentais de ne plus penser à l'avenir. Plus jamais. C'était ce genre de songes qui m'effrayaient.
Ma vie n'alla pas pour s'arranger, disons. Mes "parents" commençaient à s'inquiéter de plus en plus pour moi. Mon petit frère avait été placé dans une autre famille d'accueil, si bien que cela devait faire cinq ans que je ne l'avais pas revu. L'air de rien, cela était passé vite. Et terriblement lentement à la fois. J'étais à présent âgé de treize ans. Treize ans, et pourtant si immature. Treize ans, et pourtant si déconnecté de ce qui m'entourait. Treize ans, et pourtant si peu sociable, si seul. Les gens autour de moi s'en rendaient parfaitement compte. Certains idiots comme on en voit inévitablement partout en profitaient pour me frapper et se moquer de moi. Ils ne savaient pas pour ma maladie. Ils ne savaient pas pour ma mère. Ni pour mon père. Ils ne savaient rien, en fait. Et dans leur ignorance, ils n'acceptaient donc pas ma différence. Et encore. Le pire restait à venir.
À mes treize ans, toujours, on m'emmena chez le médecin, pour une consultation intégrale. Et chez le psychologue également. On se rendit compte d'un fait qui acheva de me traumatiser : Tu n'es pas un garçon, Eliot. Tu es atteint de transsexualité.
C'est impossible. M'étais-je dit. Apparemment, c'était un trouble psychologique, surtout. Ne pas se reconnaître du sexe que l'on est physiquement. Je m'étais longuement regardé dans la glace, ne décernant qu'un garçon en moi. Et pourtant, cette déclaration m'avait ébranlé, et il était certain que le médecin ne mentait pas.
À compter de ce jour, je commençai à me sentir mal dans ma peau. Les gens autour de moi en profitaient de plus en plus. Ils ne savaient pas pour ma transsexualité non plus. Peu à peu, jour après jour, je me mis à la drogue, jusqu'à en devenir dépendant, complètement accro, ayant besoin de ma dose quotidienne pour rester dans un état "normal". Mes parents étaient au courant. Ils me punissaient, m'en empêchaient, me surveillaient, mais de toute façon, les gens autour de moi ne m'importaient plus. Il n'y avait plus que moi, moi, moi et mes problèmes. Alors les tentatives de mes "parents" pour me remettre sur le droit chemin était inutile. Pour moi, ils n'existaient même plus. Je commençai à sécher les cours. Plus rien ne comptait, après tout. Juste moi. Mes problèmes. Moi. Mes problèmes. Suis-je une fille ou un garçon ? Un garçon. Ou bien ... Une fille...? C'était tout ce qui m'importait. Et les images du camion ensanglanté me revenaient en tête. Alors, je prenais des stupéfiants. Pour oublier. Pour me calmer. Sans résultat positif. Bien vite, je me colorai les cheveux en vert. Mes yeux, quant à eux, développaient certaines anomalies que je n'expliquais pas. Sûrement à cause de la drogue, ma pupille droite se dilatait comme celle d'un chat en pleine nuit, tandis que l'autre semblait normale. Cela avait tendance à effrayer légèrement les gens qui me croisaient dans la rue, bien que je ne sortais presque plus jamais de ma chambre.
Ma vie se déroula de cette manière. Seul, dans ma chambre, un ordinateur toujours avec moi, ma dose de stupéfiants. Je passais mes journées entières shooté vingt quatre heures sur vingt quatre, sans plus faire attention au monde extérieur. Puis, vers mes seize ans, je me remis à sortir, sans raison apparente. Bien vite, j'intégrai le Lycori Sanglant, car un jeune homme nommé Akira avait promis de me fournir en sucreries et drogues de toutes sortes si je l'aidais. Alors, sans hésiter, évidemment, j'avais accepté.
J'ai vingt-et-un an, à présent. Je suis un jeune homme - enfin, qu'en-sais-je ? - toujours dépendant, et traumatisé par les expériences de ma vie, mais j'ai bien changé. Moi qui était comme une poupée désarticulée jetée dans le monde cruel, je me faisais frapper, martyriser, par l'ironie du sort et de la vie. Mais à présent, c'est moi celui qui pourrit la vie. À force de souffrir, j'ai fini par faire souffrir les autres. Et si vous me demandez si je suis une fille ou un garçon, au lieu de m'apitoyer sur ma transsexualité, je ferais en sorte de créer un doute dans votre esprit, cela m'amuse. Je suis un peu fou, au fond, mais ce n'est pas vraiment de ma faute, n'est-ce-pas...? Je passe ma vie dans un univers plein de violence, de drogue et de luxure, et ce depuis que j'ai seize ans, en même temps...


Information


Autre chose : J'kiffe Eliot. :3 Et faut me dire si je joue pas bien le prédéfini XD
As-tu bien lu le règlement? :  Wai.
Le forum est Validey What a Face
Comment as-tu découvert ce forum? : Captive in Wonderland
C'est quoi ton avatar ? : Nutty de Happy Tree Friends
As-tu lu les manga Love Pistols ? : Non xD
Regardé les OAVs ? : Non plus.
Changerais-tu quelque chose? : Non, tout va bien, merci. :3
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Ichiro Kagome
Maître du déguisement de l aura ♥
Race : Félidé ♥ Tigre de la Caspienne (officiellement tigre du Bengale)
Date d'inscription : 06/07/2010
Sort avec : Han, j'en ai tellement ♥ Hein, qui ça ? Akira ? Euuuuh j'appellerai pas vraiment ça comme ça...
Orientation sexuelle : Homosexuelle
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Localisation : Va savoir ~
Emploi : Médecin thérianthropique & Pollen chirurgien du Lycoris Sanglant
Humeur : Libertine ~
Dominance : Dominant (et parfois ambivalent forcé)
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Ichiro Kagome
Sexy Carpette
Dim 1 Déc - 12:55
Welcome Eliot o/
Alors, je te réserve le prédéfinis, cependant ce personnage est humain et non un thérianthrope x) La plupart de ses ancêtres sont des chats, mais l'un de ses parents étant humain, il est lui-même humain^^
Je passe donc ta fiche chez les humains~ À moins que tu ne souhaite changer de personnage, mais je préviens qu'une grand majorité des thérianthropes félidés sont temporairement bloqués, dont les chat.

Et la partie "Le forum est..." est placée ici pour que tu puisse mettre la suite de la phrase qui est le code caché dans le règlement~
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Anonymous





Invité
Invité
Dim 1 Déc - 18:46
Descriptions mentale et physique faites ! o/
Et code rajouté What a Face
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Ichiro Kagome
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Ichiro Kagome
Sexy Carpette
Dim 1 Déc - 21:08
Yosh ! Code bon 8D Pense à ne pas laisser tes goûts comme ça tout de même hein ? xP
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Anonymous





Invité
Invité
Lun 2 Déc - 18:29
Merci ♡
Que veux tu dire par là ? :3
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Ichiro Kagome
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Ichiro Kagome
Sexy Carpette
Lun 2 Déc - 18:39
Qu'il faudra que tu nous mette tout ça en forme, en faisant des phrases, avec les liste de goût qui était donné x) La même chose que tu as fait pour le caractère quoi~
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Invité
Invité
Mer 4 Déc - 15:59
Bienvenue parmi nous, Petit Nutty :3
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Invité
Invité
Ven 6 Déc - 17:10

    Merciiii Eliot Chester entre en scène o/ 1247876916
    J'adore Nutty XD
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Anonymous





Invité
Invité
Dim 8 Déc - 19:26
Bienvenue :)
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Anonymous





Invité
Invité
Ven 13 Déc - 0:56
Merci :D
Ma présentation est complètement terminée ~
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Ichiro Kagome
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Ichiro Kagome
Sexy Carpette
Ven 13 Déc - 17:59
Okay, tout est bon je te valide 8D

Eliot Chester entre en scène o/ 376515dsf
Tu es validée.
A présent tu peux aller faire un tour sur le forum pour faire ta fiche de Liens , si l'envie t'en dit, puis ta fiche de Rp , qui te permettra de savoir quels rp sont en cours ou fini ou abandonnés etc.
Tu peux faire une Demande de rang personnalisé aussi, histoire d'avoir un texte différent des autres? Lorsque tu auras au moins 35 messages à ton actif cependant. Va également faire un tour dans le Recensement afin qu'on sache de quel groupe tu fais partie et pareil pour le recensement des avatars pour pas que tu te retrouves avec une image de même origine que celle d'un autre membre.
Et pense aussi à faire une demande de logement si tu ne veux pas dormir à la rue~

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