[Terminée pour de bon] Une boule de neige venue de loin ~

Mikhaïl V. Sakharov ”

Prénom : Mikhaïl Valerian Nom : Sakharov Surnom : Mikh Date de naissance : 17 Juillet Age: : 27 ans Sexe : Masculin Origines : 100% Russe Nationalité : Russe - Visa de travail Orientation sexuelle : Pas trop regardant, surtout si le niveau d'alcool est élevé Emploi : Épines - Videur au Délirium Groupe : Nuit Race : Canidé - Renard corsac commun albinos - Vulpes corsac corsac albino -petit gabarit

Goût :  

 

On aurait pu croire qu’avec son passif, son père entrerait dans la catégorie « aime pas » mais en fait non, parce que malgré tout ce gros ours est et restera toujours son père et qu’il y tient -n’allons tout de même pas dire qu’il l’aime.
Pour ce qui est du reste, on ne peut pas dire qu’il soit vraiment difficile… Il est plus simple de trouver une étoile de mère qui bronze en pleine toundra sibérienne, que quelque chose qu’il n’aime vraiment pas. Même le soleil il l’aime bien ! Mais ce n’est pas vraiment réciproque...  

Caractère : Un sacré caractère pour un gamin d’à peine 27 ans, à tel point qu’on pourrait croire qu’ils sont plusieurs à l’intérieur de ce crâne aux dimensions pourtant normales.  
Le Mikhaïl de base est un grand déconneur, avec un sens de l’humour au ras des pâquerettes, une gêne quasi inexistante et une grande gueule à faire pâlir Godzilla lui-même.  C’est un jeune homme qui positive en permanence, prenant tout à la légère. Il préférera voir le verre à moitié plein, parce que quand c’est plein, c’est mieux pour le boire.
Ou du moins c’est ce qu’il laisse croire.  

Le Mikhaïl videur est un véritable mur, buté, obstiné -et quand on voit la tronche des mecs qu’il refoule à l’entrée ça vaut mieux ! Loin du style des habituelles armoires à glace, il n’est pourtant pas à prendre à la légère et mieux vaut hocher la tête et accepter la défaite qu’essayer de forcer le passage. S’il est à ce boulot, ce n’est pas uniquement pour faire la décoration extérieure.  

Et pour finir il reste la face sombre du Mikhaïl, celle qui n’a pas vraiment besoin de se servir de sa tête, celle qui s’occupe du sale boulot uniquement parce que ça l’amuse ou que ça lui permet de se défouler sur un truc mou qui va chouiner jusqu’à épuisement.  

Certains de ses traits de caractère sont carrément à l’opposé les uns des autres, pourtant ils ne font qu’une seule et même personne qui, étonnement, a bien la tête sur les épaules et ne souffre d’aucune maladie psychique. Mais lorsqu’on a été élevé par un père comme le sien, peut-on réellement espérer avoir un caractère doux et gentil qui aimes les licornes roses à paillettes ?  

Physique : Mikhaïl… Comment vous décrire le physique de cette boule de neige ambulante… En outre son mètre quatre-vingt-dix pour quatre-vingt kilos et sa musculature fine mais bien présente, c’est un gars on ne peut plus banal. Enfin presque. En effet, ce grand gaillard à la peau pâle, aux cheveux blancs et aux yeux rubis possède, comme vous l’aurez très certainement compris, le gêne d’albinisme. Ce gêne, ô combien peu commun, lui viendrait du côté paternel chez qui, il semblait dormir profondément jusqu’à la conception du gamin qui n’avait strictement rien demandé. Alors oui, pour certain ça rajoute un petit côté mystérieux, pour d'autres encore c'est magnifique, mais il ne faut pas oublié qu'avec ce petit gêne à la con viennent toute une série d’inconvénients assez irritants par moment. Le premier de cette liste est une foutue photosensibilité, donc les lumières -surtout les fortes- on oublie qu'elles soient naturelles ou non. Le second fait qu'il ne bronze pas au soleil mais qu'il y crame -comme un vampire le côté classe et suceur de sang en moins. Ce qui fait que même en plein été, il est couvert de la tête aux pieds et quand on vient des pays réputés froid, c'est vraiment pas la joie.
Nous pourrions continuer la liste, mais est-ce vraiment nécessaire une fois le concept compris ?  

Petit détail supplémentaire, la présence d'un grain de beauté sous l’œil gauche.  

Ne pouvant pas se payer le luxe de se faire une séance de bronzage au soleil -l'idée même de cramer littéralement au soleil étant peu attirante, il a donc décidé de marquer son corps autrement qu’avec les rayons du soleil -et soyons francs, les débuts ont fait criser son père et rien que pour ça, il ne s’est pas arrêté en si bon chemin. C’est ainsi qu’aujourd’hui il se retrouve avec trois tatouages sur l’ensemble du bras gauche (épaule, biceps et poignet) et trois piercings (les deux oreilles + un dernier dont l’emplacement et tenu secret par son propriétaire).



Histoire : Qu’est-ce qui fait qu’un gamin russe décide du jour au lendemain de se barrer vivre loin de sa famille ? En réalité c’est assez simple : Le besoin d’exister. La famille Sakharov est une famille plutôt grande et influente dans le monde de l’ombre en Russie et le problème quand on est le premier gamin d’un père comme Vladimir Sakharov, c’est que quoi que vous fassiez, vous serez toujours reconnu comme étant le fils de votre père et ça, au bout d’un moment, le Mikhaïl il en eut sa dose. Et quel était le meilleur moyen pour sortir de l’ombre de son paternel ? Quitter le pays pour aller se faire sa propre réputation là où son nom ne vaudrait pas plus que celui d’un autre.
C’est donc à l’aube de ses 18 ans qui laissa sans le moindre remord, son père derrière lui, sans même un mot, une explication, rien. Il n’en fit toutefois pas de même envers sa mère et sa petite sœur, avec qui il désirait garder contact, n’ayant rien à leur reprocher.

Tout partait pourtant bien au début de sa vie, une belle maison, une famille aimante, il avait même fini par aimer cette chose que ses parents lui avaient présenté comme étant sa petite sœur -qui de son avis à lui ressemblait plus à un rat nu qu’autre chose mais passons.
L’école, les amis, il n’avait pas à s’en plaindre, c’était un bon élève avec plein de copains avec qui jouer, alors où y voir un problème ? Le problème c’était que les autres n’étaient que des singes et bien vite son cher et tendre papa lui appris qu’il valait bien mieux que les singes et qu’il allait prendre son éducation en main. Tout content d’avoir l’attention de son père -toujours trop pris par la travail, Mikhaïl se mit à faire de son mieux pour le rendre fier. Grave erreur.
L’homme n’était jamais satisfait, il poussait toujours son fils à donner plus que le meilleur de lui-même, lui répétant sans cesse qu’il était voué à faire de grandes choses lorsqu’il serait grand.

Le plus rude fut l’apprentissage de l’aura animale. Pour un homme comme Vladimir, il fallait que tout soit parfait du premier coup. Il avait cependant oublié qu’il ne s’adressait pas à l’un de ses « collaborateurs », mais à son jeune fils, lui demandant d’accomplir ce qu’un adulte maîtrisait à la quasi-perfection. Et comme le gamin n’y arrivait pas -il ne le pouvait simplement pas vu son âge et son manque d’apprentissage, ça rendait son père furieux.  
Alors non, Vladimir n’a jamais lever la main sur son fils -ni sur aucun autres des membres de sa famille d’ailleurs, mais les mots peuvent être parfois bien plus dur que les coups… Quand l’homme laissait enfin son fils tranquille, c’était sa mère qui venait le réconforter, essayant tant bien que mal de garder les liens père/fils intactes. Mais plus le temps passait et plus elle se rendait compte avec tristesse que ces liens défaits avaient laissés place à un fossé se creusant jour après jour.  
Son aura, il mit plus de temps à la maîtriser que ce que son père avait espéré mais quand ce fut fait, ce dernier pris son éducation en main, personnellement. Vladimir n’est pas ce qu’on peut appeler un mauvais père, mais on ne peut pas vraiment dire que c’en était un bon non plus -du moins envers son fils. Pour faire simple, il poussa les aptitudes de son fils au maximum, faisant de ce dernier un bon petit soldat.  
Mais le problème avec les enfants, c’est qu’un jour vient l’âge rebelle et à ce moment quand on est parent, mieux vaut bien s’accrocher pour certains cas. Pour Mikhaïl cette phase fut on ne peut plus simple : Faire tout le contraire de ce que voulait papa et pour la première fois depuis des années, il eut réellement le comportement d’un grand gamin de son âge. Il alla jusqu’à pousser ce petit au bout, faisant un soir littéralement exploser son père de fureur lors d’un repas de famille. Vladimir aurait-il dit les mots de trop ? Mikhaïl aurait été un peu trop susceptible ? La fin de soirée de termina avec une petite sœur en pleur dans les bras de sa mère, un père enfermé dans son bureau, un verre de vodka à la main et un Mikhaïl faisant son sac, bien décidé à quitter ce père dont il ne pouvait plus supporter la présence.

Partir c’est bien. Savoir où aller, c’est mieux… C’est ce qu’il s’était dit en ce fameux jour d’été, seul à l’aéroport face aux divers panneaux d’embarcations. Il voulait quitter ce pays et son père à tout prix, mais pour aller où ? Trouver un billet à la dernière minute ? Oui, pourquoi pas. C’était un pari risqué et il lui faudrait beaucoup de chance mais il se décida et alla se renseigner au guichet, quel serait le vol le plus proche à partir et surtout, avec encore des sièges de libres.  
La chance semblait être avec lui, il restait des places de libres sur le vol Moscou -Tokyo et ni une ni deux, il paya son billet et alla patienter jusqu’à l’appel pour le décollage. Il ne parlait pas la langue ? Tant pis, il se servirait de l’anglais jusqu’à pratiquer la langue locale. Avec un peu de bonne volonté tout était possible non ?

Il passa deux ans à la capitale, travaillant dans une supérette pour avoir une petite rentrée d’argent servant à se payer le minuscule appartement qu’il s’était trouvé à son arrivée, mais cette vie morne ne lui plaisait clairement pas, lui qui était habitué à plus... d’action. Son problème actuel était surtout de savoir quoi faire ou même, où aller… Après ces deux années, il avait appris sur le tas à se débrouiller avec le dialecte local, mais si ça en faisait rire plus d’un -dont lui, d’entendre parler japonais avec un accent russe à couper au couteau ; la barrière linguistique n’était donc plus qu’une frêle clôture qu’il pouvait enjamber à tout moment, s’il s’en donnait réellement la peine. Non, son réel problème était de retrouver le piment qui manquait cruellement à sa nouvelle vie, mais il allait trouver un moyen d’y remédier.
C’est en se baladant de rues en rues, ruelles en ruelles, en fréquentant des personnes peu recommandables qu’il put mettre le bout de son doigt sur une info vraiment intéressante du nom de « Lycoris Sanglant » et il ne lui manquait plus qu’à creuser un peu pour en savoir plus.

Mais creuser quand on est sans pelle et face à un sol en béton armé, c’est pas vraiment ce qu’on peut appeler de simple et c’est impression qu’il avait à se retrouver dans sa situation… Il savait qu’ils existaient, il en avait entendu parlé plus d’une fois en fréquentant des endroits louches, mais impossible de tomber sur LA bonne info, celle qui lui dirait où, quand et comment…D’autres à sa place auraient déjà laissés tomber, mais c’est qu’il est têtu le gars et ça prendra le temps qu’il faudra, il arrivera à mettre la main dessus.
Il lui fallait juste trouver la bonne personne.
Durant ces quelques mois de recherches, si traîner dans des endroits plus que louches avaient été un sport, il en aurait été le grand champion toutes catégories confondues. Rues, ruelles, sous-terrains, parking, bars, tout y passa et plus d’une fois même. Mais les vraies infos étaient rares… Le peu qu’il avait pu récupérer le revoyait nostalgiquement chez lui en Russie, son père en moins. Qui aurait cru quand sans son paternel, il finirait de lui-même pas rechercher ce genre de milieu ? Oui bon, tout le monde en fait… Le Mikhaïl n’est vraiment pas fait pour avoir une petite vie bien rangée.
Tel son départ de Russie, il partit sans un mot, sans un regard en arrière, sans un regret mais à une différence près tout de même : Cette fois il avait prévu son vol direction Kyushu, mais c’était bien la seule chose qu’il avait de prévue… Pas de logement, pas de travail, il faudrait une fois encore tout reprendre dès le début. Mais le jeu en valait bien la chandelle non ?
Sur place, il se cherche un nouveau petit boulot dans une supérette, c’est toujours pas le must du must mais c’est suffisant pour un début surtout qu’il a d’autres projets en tête. Ce qu’il n’avait pas vraiment prévu, c’est qu’à force de fourrer son nez partout, ça allait finir par lui retomber sur la gueule -et pourtant il aurait dû y être habitué.

Un soir c’est l’altercation, ça fait du bruit dans la ruelle juste derrière la supérette et comme une personne totalement normale, il choisit de passer son chemin et… Et c’est totalement faux. Parce qu’il est ce qu’il, il s’engouffre dans la ruelle pour y jeter un œil et bien entendu, il se retrouve pris pour cible comme étant un potentiel renfort du pauvre type allongé sur le sol.
Peur ? Non pas vraiment, il faut dire qu’il a vu bien pire -merci papa, alors il ne flanche pas vraiment, il est même assez content de lui ! Il les cherchait et finalement, c’est eux qui viennent à lui, que demander de plus ? Mais s’il ne fait rien, il va s’en manger une vite fait bien fait et honnêtement, ça le tente pas des masses. Alors il fait l’une des choses qu’il fait le mieux, il réfléchit avant de parler, il se démerde pour se sortir de ce bordel avec le moins de casse possible et au final il s’en sort assez bien, très bien même.  
En tapant la discut’ avec « l’agresseur » pendant que l’autre était toujours inconscient sur le sol, le russe apprend que la carpette humaine s’est foutu dans une merde incommensurable et qu’il doit un paquet de fric au Lycoris Sanglant. En entendant ce nom, il tilte, c’est exactement le genre de chose qu’il cherchait en arrivant ici et pour le coup, il est avide d’en savoir plus, mais l’autre reste très secret… Le russe arrive tout de même à mettre la main sur une info importante, son interlocuteur fait bel et bien partie de ce fameux gang qu’il recherche depuis des mois.

Après ce soir-là, on ira pas dire qu’il gardait un œil sur la dameuse ruelle mais un peu quand même, bien que les chances d’assister une nouvelle fois à ce genre de scène soient très minces. Aussi quand la même scène se répéta quelques semaines plus tard, il se demanda s’il n’avait pas une chance de cocu -heureusement pour lui qu’il soit célibataire. Comme lors de la première fois, il prouva qu’il n’était pas une créature hostile et alla même jusqu’à prendre ses aises contre un mur non loin pour fumer une clope, attendant que le gars termine son intimidation en règle. Quand ce fut terminé et le mauvais payeur disparu en boitant, Mikhaïl se décrocha de son bout de mur et alla jusqu’à proposer une clope au gars du Lycoris Sanglant avant d’essayer de lui soutirer un peu plus d’infos. Mais si le gugusse accepta la tige de poison, il refusa de répondre aux questions du russe ce qui ennuyait fortement ce dernier. Comment faire comprendre que tout ce qu’il voulait, c’était le minimum vital d’information pour pouvoir poser un foutu pied chez les LS ? Ouais à bien y réfléchir, un flic ne s’y prendrait pas mieux, y avait de quoi se méfier… Alors tentant le tout pour le tout, le russe décida de jouer carte sur table -ou du moins en partie- et expliqua ses motivations -oubliant volontairement de mentionner les activités de son père.
Toujours peu convaincu, le mafieux accepta tout de même de lui expliquer comment rentrer en contact avec la bonne personne -se disant qu’au pire il y aurait un russe de moins à la surface du globe.

C’est ainsi qu’un beau jour, il fut enfin emmené devant le grand patron, celui qui déciderait s’il acceptait le russe parmi les siens ou s’il le faisait disparaître pour en savoir trop. Jouant toujours d’une chance insolente, Mikhaïl se retrouva à « l’essai », au plus bas du bas, à s’occuper des tâches dont personnes d’autres ne voulait vraiment -surtout qu’à présent il y avait quelqu’un pour les faire à leur place, mais il ne broncha pas de trop et c’est de cette façon qu’il commença ses débuts en tant que membre à l’essai du Lycoris Sanglant.
Se débrouillant relativement bien, il lui fut confié des tâches de plus en plus importantes, lui permettant de prouver sa loyauté envers le gang et sa détermination à en faire partie tel un véritable membre.
Il lui fallut environ quatre années pour atteindre le rang d’épine, prouvant jour après jour qu’il n’avait pas peur de se salir les mains pour que le travail soit fait et surtout, qu’il soit bien fait. Pour la première fois depuis longtemps, il se sentait enfin à sa place quelque part sans être nécessairement « le fils de... ».

Durant ces années, il en était venu à quitter son job à la supérette, ce dernier ne s’accordant vraiment plus à son style le vie. Mais il ne pouvait pas rester sans un travail officiel, il lui fallait un boulot de façade et qui, de préférence, lui plairait. C’est par le bouche à oreille qu’il appris qu’une place de videur s’était libérée au Délirium et n’ayant rien à perdre, il y tenta sa chance.
Ne faisant la taille armoire à glace standard, il lui fallut une fois de plus faire ses preuves pour finalement obtenir le job haut la main -comme quoi il faut vraiment éviter de se fier aux apparences de temps en temps.

Aujourd’hui, ça fait une année qu’il mène enfin sa vie comme il la désirait dix ans plus tôt et dieu seul sait ce qui l’attendra demain.

Famille : La pomme tombe rarement loin du pommier comme on dit. Mais celle-ci semblerait avoir volontairement roulé le plus loin possible. Pour peut-être mieux comprendre le cadre familial de cette pauvre pomme pas si perdue que ça, nous ferons un zoom sur les trois principaux personnages concernés.  

Pour commencer nous avons le père, Vladimir Sakharov. Cet homme est un gros gabarit et pire, un ours brun (Ursus arctos arctos) dont il a le caractère -il est donc impossible de se tromper quant à l'animal une fois qu'on a un aperçu du caractère de l'homme. Il a été élevé à la dure dans une famille prônant la supériorité des ours bruns en Russie sur le reste des autres races et malgré tout ça, il s'était promis de ne pas reproduire les mêmes erreurs que ses parents avec ses propres enfants. Il y arriva presque.

Nous continuons en suite sur la mère, Svetlana Sakharov (Soloviev de son nom de jeune fille). Contrairement à ce que désiraient les parents de son cher mari, elle n’était ni un ours, ni un gros gabarit. Se disant qu’elle aurait au moins pu être un moyen, ses beaux-parents déchantèrent en découvrant qu’elle n’était qu’un petit renard corsac commun (Vulpes corsac corsac) -ce détail est d’ailleurs à l’origine de nombreuses mésententes entre Svetlana et sa belle-famille. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, c’est elle le pilier de cette famille, faisant en sorte de tempérer les caractères de son mari et de son fils du mieux possible.

Et pour finir nous avons Levanah Sakharov, la petite dernière de la famille âgée de dix-sept ans. Surnommée « la fifille à son papa » par son frère, cette dernière n’en est pour autant pas devenue une petite peste imbuvable, bien au contraire, il se trouve que la demoiselle est la gentillesse incarnée -ce qui pousse l’aspect surprotecteur de son frère à ressortir bien trop souvent. Ayant déjà un fils renard, il fut espéré que la fillette serait un ours tout comme son père et… Et bien c’était raté, la gamine était elle aussi un renard corsac commun albinos, comme son grand frère. Autre fait troublant, tout comme son frère elle hérita du gêne albinos en sommeil chez son père mais elle le vécu bien moins que son frère.

Victime dès son plus jeune âge par ses camarades de classe et trop gentille que pour oser se défendre ou même en parler, elle serait à l’origine de la face sombre de son frère, ce dernier n’hésitant pas à faire usure de la force pour défendre sa cadette.



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