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Forum NC18 - Contient de la violence et de l'érotisme.
 
Le printemps est là. Il fait encore frai et il ne vaut mieux pas se découvrir malgré les premiers rayons du soleil qui percent derrière les nuages, mais il est possible de commencer à apprécier la douce vision des cerisiers en fleur~
Après pourtant de douces années de tranquillité maintenant par les Justiciers, les inquiétudes planent à nouveau sur la ville.
Des gens disparaissent, des cadavres sont retrouvés. Une nouvelle drogue fait son apparition sur le marché. Plus puissante, elle
mène cependant à la mort. Est-ce le Lycoris Sanglant qui est à l'origine de cette drogue ? Non... Quelque chose de pire se prépare...
Alors ?
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Concours de Fiction


La meilleure fiction de Noël
Prodige illuminé & Ombre abandonnée
Concours de Fiction Vote_lcap67%Concours de Fiction Vote_rcap
 67% [ 4 ]
Le tueur de Noël
Concours de Fiction Vote_lcap33%Concours de Fiction Vote_rcap
 33% [ 2 ]
Total des votes : 6
 
Sondage clos

Ichiro Kagome
Maître du déguisement de l aura ♥
Race : Félidé ♥ Tigre de la Caspienne (officiellement tigre du Bengale)
Date d'inscription : 06/07/2010
Sort avec : Han, j'en ai tellement ♥ Hein, qui ça ? Akira ? Euuuuh j'appellerai pas vraiment ça comme ça...
Orientation sexuelle : Homosexuelle
Masculin
Messages : 2106
Localisation : Va savoir ~
Emploi : Médecin thérianthropique & Pollen chirurgien du Lycoris Sanglant
Humeur : Libertine ~
Dominance : Dominant (et parfois ambivalent forcé)
Sexy Carpette♥





Ichiro Kagome
Sexy Carpette
Dim 8 Jan - 13:42
Concours de Fictions
Du 5 décembre au 5 janvier
Légèrement retardé jusqu'au week-end


Thème : Écrivez nous une jolie petite fiction sur le thème de Noël. A part cela, vous êtes libre de faire comme votre imagination l'entend, ce qui veut dire que votre histoire n'est pas obligée de se dérouler à Kyushu, sur le thème, ni avec votre personne. Votre fiction peut même se trouver dans un monde parallèle si vous le voulez. Et il vous est même possible de nous faire une histoire d'horreur, tragique, tant que vous rester sur Noël ! Les participants peuvent se mettre par deux grand maximum, mais attention ! Ce n'est pas un RP qu'on vous demande.

Prix à gagner : Autorisation de créer un quatrième compte sans prendre compte des règles de diversité, c'est à dire si vous avez un thérianthrope mâle, vous pouvez refaire un thérianthrope mâle et pas forcément un humain ou un thérianthrope femelle, cependant, ceci est hors espèce rare.

Participants :
  • Shiro Jussaku & Ichiro Kagome
  • Kamae Afellan
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Ichiro Kagome
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Ichiro Kagome
Sexy Carpette
Dim 8 Jan - 13:43
Fiction 1 :

Prodige illuminé & Ombre abandonnée


24 décembre, 09h00:


Je rêve d'une immense fête foraine, toute illuminée et aux couleurs chatoyantes. Tout ceci m'appartient. Je peux en faire ce que je veux, m'y amuser comme je le souhaite et même casser certaines attractions si l'envie m'en prend. Une main vient se poser sur mon épaule et me dit doucement qu'il est l'heure que je me réveille, pendant que quelqu'un d'autre ouvre grand les rideaux. La faible lumière traverse mes paupières closes et je me retourne dans mon lit, tirant les draps blancs et propres par dessus ma tête pour me protéger de cette lumière qui m'agresse. La main venue me réveiller se remet un nouvelle fois à me bouger doucement l'épaule, après avoir relâché sa pression juste avant pour ne pas me déranger pendant que je me retournais. S'ils veulent vraiment ne pas me déranger, qu'ils aillent s'occuper d'autre chose, pendant que je continue de dormir. Pensant m'encourager à sortir du lit, une voix féminine me dit doucement qu'aujourd'hui nous sommes le vingt-quatre décembre. Je finis enfin par me lever. De toute façon, je n'ai plus sommeil, depuis qu'ils sont venus me déranger. Je m'assoie sur le bord du lit et je tends les bras pour qu'on m'enlève mon haut de pyjama et que l'on commence à me faire ma toilette du matin, à l'aide d'un vulgaire gant de toilette pendant qu'on me sort des habits propres. J'aurai préféré prendre un bain. Je veux prendre un bain. Ma mère m'attend en bas ? Tant pis, je veux mon bain. L'un d'eux part en soupirant par l'une des portes desservant ma chambre. On me place une robe de chambre sur le dos pour que je n'attrape pas froid. On revient, mon bain est près. Je me lève et l'on m'amène à mon bain, par la porte par laquelle l'un deux est sortit. L'eau de la baignoire est fumante devant moi, je laisse tomber la robe de chambre et mon bas de pyjama par terre, ils les ramassent puis je m'installe dans le bain. L'eau est chaude, je ferme les yeux. Une douleur me transperce les poumons et je me plis violemment en deux pour tousser brutalement. Dans ma main, un liquide rouge et glaireux qui passe entre mes doigts et coule dans l'eau du bain, la faisant prendre une teinte légèrement orangâtre avant de disparaître. Je n'ai plus envie d'un bain. Ils accourent, l'un d'eux ayant une serviette dans la main et un autre, mes médicaments.

09h30:


Froid. Toujours froid. Et c'est lui qui m'a réveillé, avec les gens qui passent et les bruits de voitures qui passent dans la grande rue. Cette nuit, j'ai rêvé que j'avais chaud, que j'étais dans une petite maison avec un feu dans la cheminé, avec papa et maman, autour d'une grande table en train de manger du poulet rôti et des frites et avec un gros chien tout gentil, tout câlin et tout doux. Mais les chiens ici, ils sont méchants et ils aboient tout le temps sur les gens qui passent. Parfois, ils mordent aussi quand ils ont trop faim. Alors je suis obligée de leur donner mon morceau nugget froid, que les gens ont jetés dans une poubelle parce qu'ils n'avaient plus faim. Si je ne leur donne pas, il me mordent. Je ressers mon manteau autour de moi et me recroqueville un peu plus pour garder ma chaleur et avoir un peu plus chaud. Ça ne marche pas, le vent est de plus en plus froid et il rentre partout, surtout par les trous sur les genoux de mon pantalon. Des gens passent et ils font semblant de ne pas me voir. Mais je sais qu'il m'ont vue, je l'ai vu sur leur visage qu'ils m'avaient vue. Je l'ai vu par l'expression dégoûtée et parce qu'ils ont aussi accélérés leurs pas quand ils sont passés à côté de moi. Il n'ont pas rigolé et ne se sont pas moqués de moi, ils sont juste passés. C'est pas grave, j'ai l'habitude. Au moins, ils ne se sont pas amusés à me donner des coups ou me faire dessus des choses plus dégoûtantes. Ils sont juste passés. Maintenant je peux me rendormir. Ah non, les chiens aboient plus loin, ils font trop de bruit. Je me redresse sur mon carton et me retrouve assise. J'ai froid. J'ai toujours froid. Un papier journal passe avec le vent. J'essaie de l'attraper, mais je ne réussis pas, il est passé trop vite. Un autre passe et cette fois j'arrive à l'attraper. J'ouvre mon manteau pour mettre le papier dedans mais, d'un coup j'ai mal à la poitrine. J'ai très très mal. Je tousse aussi. Je tousse beaucoup. Je fais un drôle de bruit quand je tousse. Les gens qui passent, ils me regardent bizarrement pendant que je tousse, mais ils ne font rien. Ils ne se moquent pas de moi. Zut, j'ai encore fait des tâche sur mes vêtements. Pas grave, elle ne se verront pas parmi toutes les autres. Mais j'ai aussi fait des tâches sur le carton. Et par terre aussi. Des tâches rouges, qui sont sorties de ma bouche.


10h00:


On m'a sorti du bain, on m'a séché puis habillé. Décidément je n'aime pas ces vêtements, ils grattent, il piquent. Ils me disent que ma mère m'attend en bas. Je m'en fiche qu'elle m'attende, je veux changer de vêtement. Ils soupirent et me changent mes vêtements. Je descends les escaliers, il fait froid dans cette maison. Beaucoup trop froid. Je me plains et on me dit qu'il fera plus chaud dans la salle à manger là où ma mère m'attend. N'empêche qu'il fait quand même froid ici. Et puis je ne veux pas manger avec ma mère. J'y suis obligé qu'ils me disent. Alors j'y vais. La table est longue. Mais pas assez pour me séparer suffisamment de ma mère. On me sert, je n'aime pas ça. Je le dis, on me reprend l'assiette pour aller me chercher autre chose. De nouveau j'ai une assiette devant moi. Je goûte, je n'aime pas une nouvelle fois. Ma mère me gronde, je me force. Mais je n'aime toujours pas, alors j'arrête de manger. Une quinte de toux me reprend à nouveau, mais cette fois-ci je ne crache pas de sang. On s'inquiète, mais ma mère commence déjà à me réciter l'emploi du temps de la journée. Je vais en ville avec l'un d'eux pour aller faire les courses et acheter ce que je veux pour Noël. Je n'ai aucune envie d'y aller, moi je veux rester là. Mais j'irai quand même me dit ma mère. Que c'est ennuyant d'aller en ville et en plus, il fait froid dehors.

11h 30:


De nouveau j'ai mal dans la poitrine et je tousse. Je tousse. Je tousse. Ça fait mal. J'aimerai que la douleur s'arrête, mais elle ne veut pas. Ah, elle s'est enfin arrêtée. J'ai moins mal. Mais j'ai toujours froid. Mais je ne me plains pas, la douleur a enfin disparu. J'ai fait de nouvelles tâches rouges par contre. Si maman était là, elle me gronderait pour avoir encore tâché mon manteau ? Mon ventre crie. J'ai faim. Mais mon dernier morceau de pain, je l'ai donné aux chiens pour pas qu'ils me mordent. Donc je n'ai plus rien à manger. Pas grave, c'est pas la première fois. Mais je tends quand même la main pour que les gens qui passent me donnent quelque chose, même si je sais que c'est pas très souvent qu'ils le font. Un garçon plus vieux passe et me met son hamburger dans la main avant de partir en rigolant. Ils est mangé plus que la moitié, mais c'est pas grave je le mangerai quand même. C'est gluant. Mais c'est bon. Il est encore tiède. Je me réchauffe encore un tout petit peu les mains dessus avant de le manger, puis je me remets en boule et je retends la main pour qu'on me donne à nouveau quelque chose. On me crache dessus. Ça aussi c'est gluant. Mais c'est pas très bon je pense. Je m'essuie la main sur mon manteau et soupire un grand coup. Et la douleur dans ma poitrine revient. J'ai mal. J'ai très mal. Et je tousse encore et encore. Je n'arrive pas à m'arrêter et je commence à avoir les larmes qui montent aux yeux sous l'effort que je fais pour tousser. De nouveau je crache du sang. Un bruit. Je continue à tousser et un garçon se trouva là, mais pas le même que tout à l'heure.


11h 45 :


Je m’ennuie. J'aurais nettement préféré rester chez moi dans mon lit, à lire tranquillement un livre, plutôt que de devoir courir partout en ville, au milieu de passants inintéressants et de ruelles qui sentent l'urine à plusieurs kilomètres à la ronde. Je veux rentrer à la maison. Pas encore, qu'on me dit, l'un d’eux a les bras chargé de tous les cadeaux que je ne veux déjà plus, même avant de les avoir déballés. On me met dans la main l'un de mes cadeaux pour m'occuper. Un boite à musique. Totalement intéressant. Je le jetterai quand nous serons de nouveau à la maison. Je soupire, je tousse. Je m'arrête pour tousser plus aisément et chasser cette gène de mes poumons, mais je n'y arrive pas. Je relève la tête, ils ne sont plus là, ils m'ont oubliés. Je demanderai à ce qu'on les renvoie, lorsque je serai à la maison. De nouveau la douleur se fait sentir dans ma poitrine et je tousse encore et encore. Je crache du sang, il y en a sur mon écharpe et le col du manteau, ce n'est pas grave, ils le laveront quand je rentrerai. Je tourne dans une ruelle où l'odeur est tout aussi nauséabonde que dans le reste de la ville, quelqu'un tousse par ici. Je relève la tête et j'aperçois une fille, une clocharde.

Ce garçon, lui aussi il a des tâches rouges qui salissent son beau manteau et sa belle écharpe.

Cette fille, elle aussi est malade et crache du sang, elle en a encore qui lui coule le long de la lèvre.

Je le regarde.

Elle me regarde.

C'est comme si un lien invisible nous liait.


Pourquoi ai-je l'impression que nous nous ressemblons ? Alors qu'elle est pauvre et moi riche. Je m'avance vers elle.

Il approche.


Je m'arrête près d'elle et la regarde de toute ma hauteur, pas de doute c'est bien du sang qui tâche ses vêtements misérables.

Oui, c'est les mêmes tâches rouges que moi qu'il a sur son beau manteau et sa belle écharpe.


Pourquoi est-ce que je me sens si proche d'elle ? Elle n'est rien, elle n'a rien. Alors que moi j'ai tout.

Pourquoi est-ce qu'il se trouve ici ? Je ne suis rien, je ne suis qu'un insecte insignifiant, alors pourquoi il reste là ? Il veut se moquer de moi et me donner des coups de pied ? Ce n'est pas grave, j'ai l'habitude.


Je sers mon poing en la regardant. Pourquoi, pourquoi, pourquoi ? Je relâche ma prise sur l'objet que je tiens dans la main et le laisse tomber par terre près d'elle, avant d'également enlever mon écharpe. J'ai trop chaud. Je la lâche sur elle. De toute façon, ils ne sont pas là pour porter mon écharpe, puisqu'ils m'ont oubliés. Alors autant que ce soit elle qui me serve de porte manteau. Je tourne les talons et reprends ma route vers chez moi. Sur le chemin, je croise un père Noël qui se fait prendre en photo avec des enfants. Ridicule.

Il va me frapper ? Il sert son poing. Non, il fait tomber quelque chose par terre. C'est beau, mais je ne sais pas ce que c'est, j'ai du mal à voir. Puis quelque chose de chaud et doux m'arrive brutalement à la figure. Je relève les yeux, le garçon et déjà en train de repartir. Je regarde la chose douce et chaude, c'est une écharpe. Son écharpe. Elle est un peu tâchée, mais elle est belle. Je la mets autour du cou et le froid s'arrête de rentrer par là. Chaud. C'est chaud. Après je regarde ce qu'il a fait tomber par terre. C'est froid. C'est en métal. Je tourne la petite manivelle sur le côté et une musique en sort. Une boite à musique. Le son est joli, j'ai l'impression qu'il allège le mal dans ma poitrine. Je souris, avant de me rendormir, l'objet tout contre moi. Finalement, le père noël existe bien, il n'est juste pas comme je l'avais imaginé. Puis tout devient noir et je n'ai plus mal. Joyeux noël.


25 décembre, 10h 00:


De nouveau la lumière agressive du matin qui vient me réveiller. Ils sont tous de bonne humeur, et me hâtent pour que j'aille ouvrir mes cadeaux. De toute façon je sais ce que je vais avoir, ce n'est pas une surprise et puis, de toute façon rien ne va me plaire. Ils sont déjà tous en bas et attendent tous avec impatience que j'ouvre mes paquets. Même ceux qui étaient avec moi hier, mes parents ayant refusé de les renvoyer. J'ouvre mon premier paquet. Un train électrique, super. Cela va faire le dix-huitième que j'ai. Puis dans un coin, un paquet plus mou. Je le prends et l'ouvre. Mon écharpe. Propre et pliée, avec entre ses replis une petite boite à musique. Que fait mon écharpe ici ? La police l'a retrouvée sur le corps d'une petite fille de la rue morte pendant la nuit qu'on me répond.
Je déteste vraiment Noël.
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Ichiro Kagome
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Ichiro Kagome
Sexy Carpette
Dim 8 Jan - 14:47
Fiction 2 :

Le tueur de Noël



Aujourd’hui, nous sommes le 24 décembre, un magnifique jour de fête me direz-vous, les enfants sont heureux, les parents leur préparent leurs cadeaux de Noël. Tous attendent avec impatience le merveilleux jour qui suit, où on découvre dans la joie et la bonne humeur ce que le père Noël nous a réservé. La réjouissance fait partie de la fête! On monte voir dans la chambre de son fils pour le réveiller qu’il aille voir sous le sapin, bien que d’habitude, le jour de Noël était bien le seul où on n’avait pas besoin de le faire…. On frappe doucement à la porte en murmurant des mots doux, on entre dans la chambre plongée dans la pénombre… Et on découvre le corps inerte de son enfant gisant dans son propre sang.

Ce scénario, Imin ne l’entendait que trop souvent le 25 décembre, jour qui correspondait pour lui à d’innombrables appels de parents effarés, détruits, en pleurs, qui clamaient au meurtre, plutôt qu’un jour où la joie était mot d’ordre, et où la vie valait la peine d’être vécue. Malheureusement pour lui, Imin ne faisait pas exception à la règle, ayant perdu sa tendre il y a déjà plus de dix ans dans un accident de voiture, il avait perdu son fils tragiquement il y a six ans, victime parmi les victimes d’un psychopathe tueur en série.

Des fous, Imin en avait déjà croisé des milliers durant sa carrière de policier, il avait l’habitude des meurtres sanglants et parfaitement écœurants puisqu’il travaillait dans la section criminelle. Mais ça ne l’empêchait pas d’avoir été victime des sanglots en voyant son fils mort. Il ne s’attendait pas du tout à devoir reprendre l’enquête sur le psycho du décembre, qui fut le meurtrier de son enfant. Normalement, on n’attribuait pas les enquêtes aux policiers impliqués sentimentalement, mais Imin était le meilleur dans sa catégorie, et ce genre d’enquête avait à être bouclé le plus rapidement possible si on voulait éviter la panique générale. Car, ce n’est pas un mensonge, le tueur de Noël officiait déjà depuis huit ans…

Il y a huit ans que son histoire a commencé. Depuis ce temps-là, chaque année le jour de Noël se transformait en cauchemar pour beaucoup de gens, qui voyaient un jeune membre de leur famille disparaître au son des voitures de la police criminelle. Et la chambre de leur enfant transformée en scène de crime. Il y a déjà huit ans qu’il tue, huit ans qu’il répand la mort, et pourtant en huit il était impossible de le coincer. La police ne comprenait pas comment il entrait, il n’y avait aucun signe d’infraction, de porte forcée, de vitre déplacée, on ne comprenait pas ses manières d’opérer. Chaque année, le même mystère sous le nez des policiers, et le lendemain de Noël, le 26 décembre, plus aucun signe de vie du tueur de Noël. Il s’évaporait littéralement de la vie.

Maintenant, voilà deux ans qu’Imin a repris l’affaire, le beau brun aux yeux bleus acier qu’il était avait vu par deux fois les méfaits du fou s’accomplir, et cette année, il avait le pressentiment que les choses allaient être différentes. L’année précédente déjà, il aurait pu l’attraper s’il n’avait pas été stoppé par ses supérieurs, qui avaient refusé qu’il fasse une violation de domicile en entrant sans perquisition dans une maison parce qu’il avait des indications sur la prochaine victime du fou. Oui, c’était lui qui avait découvert que le fou laissait toujours un indice sur sa prochaine victime, pourquoi le faisait-il? Parce que c’est un fou, et cette raison se suffit à elle-même là où la logique n’a pas sa place. Bien qu’il ait tenté de le faire envers et contre tout, ses collègues l’en empêchèrent. Il put ensuite entendre parler d’un nouvel enterrement où le défunt était bien trop jeune… Mais cette année, il était bien décidé à faire comme il l’entendait, d’autant que cette histoire avait bien refroidi ses collègues qui le suivaient au doigt et à l’œil à présent.

Nous sommes dans le quartier de Times Square, où dans un petit parc d’enfants est assis tranquillement un homme. Il se dit dans sa tête qu’aujourd’hui est le 24 décembre. Donc demain nous serons le 25, Noël, un jour qu’il affectionnait tout particulièrement, le jour qui lui plaisait le plus. L’idée d’être le 25 le faisait jubiler d’excitation, le plaisir de la venue de demain le rendait d’humeur joviale. Il se bondit de son banc, prêt à se préparer pour le grand jour, jetant un regard aux enfants, il posa les yeux sur la petite fille aux cheveux blonds qu’il regardait depuis tout à l’heure.

-Demain j’espère que mon cadeau te fera plaisir ma chérie…


Ca faisait deux heures qu’Imin regardait de fond en comble toutes les pièces à convictions, les témoignages, les preuves qui pourraient lui donner un indice sur la prochaine victime du fou. Ses cheveux noirs étaient en bataille sur sa tête charmante, il avait une petite barbe de deux jours, mais ses yeux bleus gardaient toute leur splendeur. Toujours plongé dans la dernière scène de crime, il s’assurait que la prochaine victime était bien la bonne, en l’occurrence, c’était Lila, une tête blonde de 5 ans, 105 cm pour 15 kilos et toute une vie qui l’attend. Imin regardait son adresse encore et encore, il fallait être prêt à agir. Depuis le début, le commencement de la journée de meurtre n’était jamais le même et ne suivait pas de règle particulière, 7h du matin, 2h de l’après-midi, 5h, 3h, 8h du matin, impossible de déterminer quand il allait procéder, en plus Imin n’a pas pu poster de policier directement dans la maison suite au refus catégorique des parents qui avaient pris soin de prévenir ses supérieurs, il avait maintenant interdiction d’approcher la maison… Ils allaient être prêts dès minuit pour empêcher l’horreur.

-Encore en train de trifouiller les pièces à convictions? Tu réalises qu’il est 10h du soir, on a encore le temps de se préparer.

Imin releva les yeux et vit une de ses collègues, Angèle, qui le regardait d’un air exaspéré.

-Je veux être sûr qu’il n’y aura pas de problèmes cette nuit, c’est tout! Ça fait deux ans que je le pourchasse, il n’est pas question que je le rate cette fois! Il avait dit ça d’un ton bien déterminé, et prit son arme à feu dans la main, vérifiant qu’il était bien chargé. Angèle, quant à elle, le regardait d’un air triste.
-Je sens que cette histoire n’aura pas une belle fin, Imin…
-Du moment qu’elle en a une, tant mieux.

23h… Il préparait tranquillement ses affaires qu’il mit soigneusement dans son gros sac marron, il fallait que tout soit parfait, il prit un couteau de cuisine, hochant négativement de la tête il le jeta par terre, et prit à la place un hachoir, beaucoup plus design…

00h… Imin et ses hommes étaient campés autour de la maison, tous relié par des talkies walkies, armés de jumelles à guetter les environs. Vigilant à l’extrême, Imin était plus tendu qu’un arc, il ne fallait pas qu’ils se ratent. Rien à signaler pour le moment, toutes les lumières de la maison sont éteintes, aucun danger à l’horizon.

Deux heures plus tard, une silhouette sombre s’engageait par la cheminée de la maison, Imin s’empressa de prévenir les autres avant de forcer la porte de la maison, tous entrèrent à l’intérieur, arme à la main mais la clameur avait réveillé les parents de Lila. Ceux-ci restèrent en travers du chemin vers la chambre de l’enfant, ça faisait déjà plusieurs minutes que le tueur de Noël était passé par la cheminée…
Les parents étaient toujours en travers du chemin, une dispute s’était engagée entre eux et Imin, qui finalement força le chemin alors que les autres retenaient les parents. Imin se précipita en courant dans la chambre de la petite, la tension à son comble. Claquant la porte, il entra dans la pièce, s’arrêta net, il avait fait fuir le tueur et la petite était encore en vie dans son lit, en pleurs.

Il était dans la rue, insatisfait de ce qui venait de se passer, il allait se rattrapper avec le prochain enfant.Il regarda dans sa poche pour voir la photo de son prochain enfant sage… Tiens, elle n’y était pas, peut-être l’avait-il laissé chez lui, ou alors l’empressement de la fuite lui avait fait perdre la photo dans la rue… Oui, il était insatisfait.

Imin regardait la pièce dans l’espoir de trouver un indice pour savoir qui était la prochain victime de ce maudit tueur… Alors que son regard errait dans la pièce, une petite chose retint son attention. Un jeune garçon qui jouait sur une balançoire en deux dimensions sur papier glacé. Imin ramassa la photo, avec un regard interrogateur il regarda le dos de l’image. Sacha, 3h38, il y avait un petit dessin d’un père noël dessus. Une lueur d’espoir! Sans plus attendre, ou chercher à savoir si cette photo appartenait à la famille de Lila, on chercha l’adresse de l’enfant le plus vite possible, 3h20 sonna, on ne connaissait toujours pas l’adresse.

Tout en maugréant dans la rue vide, il se dirigeait vers un petit quartier en retrait de la ville, la maison de Sacha.

3h38.

Il pénétra comme à son habitude par la cheminée de la maison, c’était facile d’y entrer, même quand elle est fermée, un petit coup de tournevis déclenchait le mécanisme d’ouverture et on entrait dans le silence complet, il allait pouvoir donner son cadeau à Sacha. Il avait aiguisé exprès pour lui une dague ancienne qu’il conservait depuis longtemps chez lui. Il posa pied au sol avec souplesse, arrivé dans la maison, prit l’escalier vers la chambre du petit. Ouvrant la porte avec un léger grincement il entra dans la chambre et l’enfant se réveilla. Celui-ci arborait un magnifique sourire en lui demandant.

-Père Noël, c’est toi?


Imin conduisait comme un dingue dans la cambrousse vers la maison de Sacha. Pas de chance, celle-ci était la plus éloignée de l’autre maison, et était la plus proche de la falaise qui se terminait en rivière. Il était bientôt arrivé à la maison, 3h39 avait déjà sonné.

-Oui, c’est moi, je t’apporte ton cadeau en personne car tu as été très sage cette année.

Il sortit son arme de son sac, l’enfant cru d’abord que c’était son cadeau et gardait son plus beau sourire sur ses lèvres. Il se mit à côté de l’enfant, posant une main sur sa bouche, l’autre orientait l’arme sur la gorge de l’enfant qui à présent, était pétrifié de peur.

-J’espère que ton cadeau te fait plaisir! Dit-il avec un rire psychopathe.


Il apercevait enfin la maison de Sacha. Il entra dans la maison en défonçant la porte. Il sauta les marches de l’escalier quatre à quatre, il entendait un rire à l’étage et entra en trombe dans la chambre. Il interrompit ainsi le rituel du tueur qui s’arrêta net, lâchant l’enfant qui se mit à hurler de peur. Sans dire un mot, Imin se jeta sur lui. Tous deux passèrent au travers de la fenêtre qui donnait sur une pente herbeuse de plusieurs mètres. Après plusieurs roulés boulés, ils se relevèrent, Imin était sans arme, celle-ci avait glissé de sa ceinture durant leur chute, alors que son adversaire avait toujours sa dague dans sa main qu’il brandissait en avant comme une épée.

-Tu as l’air en fâcheuse posture, mon enfant, désolé, tu n’as pas été sage, tu n’auras pas de cadeau…
-Tant mieux si c’est de tuer ton cadeau, je suis content d’être un mauvais garçon… Il profitait du petit moment de conversation pour fouiller ses poches et n’en sortit qu’un couteau suisse. C’était déjà ça… En le voyant, son ennemi eut un autre rire sordide.
-Ha! Tu crois aller où avec un vulgaire couteau suisse? Tu me pourchasse depuis deux ans, tes prédécesseurs depuis huit ans, et tu crois m’avoir avec ça?

Sans répondre, Imin se rua sur lui, ça le surprit à tel point qu’Imin put le blessé au flanc grâce à sa rapidité et son effet de surprise. Dès lors un véritable combat fit rage, Imin réussit plusieurs fois à le toucher mais fut lui-même blessé par la vieille dague affûtée. Après plusieurs tentatives, ils étaient tous les deux dans un piètre état. Imin regarda autour de lui et remarqua qu’ils se battaient au bord d’une falaise, barrée de barrières, en-dessous, il aperçut la rivière dont il avait entendu parler. Cette falaise lui donna alors une idée, qu’il décida de mettre à exécution. Il se mit à tourner en cercle, imité par son adversaire.

-Pourquoi avoir tué tous ces enfants depuis des années?
-Peuh! Question futile de personne désespérée qui veut gagner du temps! Mais je vais te répondre, je ne fais que mon devoir de père Noël. J’apporte le souhait aux autres.
-Et tu crois que les tuer est leur souhait? C’est complètement fou!
-Qui n’a jamais souhaité savoir ce qui se passait après la mort? Toi aussi tu as envie de savoir? Je veux bien t’apporter la réponse.

Il éclata d’un rire sadique, il était bientôt du côté de la falaise, Imin n’attendait que ça. Il le percuta violemment, juste au moment où Angèle et les policiers arrivaient sur les lieux. L’assassin chuta de la falaise, mais se retint à Imin, qui fut emporté avec lui. Il eut le temps d’apercevoir Angèle hurler « NON!» avant de tomber. Pendant la chute il pensa qu’elle avait raison finalement, ça allait mal finir.
Angèle était horrifiée par ce qu’elle venait de voir, elle se précipita au bord du précipice, mais ne vit rien d’autre que la rivière qui s’écoulait paisiblement, à son plus grand malheur…
L’affaire du tueur de Noël se vit enfin tamponnée d’un «Affaire classé» et Imin reçut la médaille de l’honneur à titre posthume. Ce Noël-ci, au moins, les enfants passèrent de joyeuses fêtes…
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