Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir pour que ça s'arrange. [TERMINEE]

Prénom :  Hope Nom : Crane Surnom : Hope Date de naissance : 18 Avril Âge : Vingt-trois ans Sexe : Femelle Origines : Japonaise et Américaine Nationalité : Japonaise Orientation sexuelle : Hétérosexuelle Emploi : Pistil si c'est possible, mais avec un diplôme de kinésithérapeute acquis à l'étranger. Groupe : Nuit Race : Leopardus pardalis – Félidé Semi-Moyen

Goût : J'aime mon métier, les gens, apprendre et développer mes compétences. Manger fait partie des mes occupations fétiches et sortir dans les bars me semble être la meilleure option pour m'éclater et rencontrer des gens. J'apprécie un bon bouquin, une soirée entre copines ou juste sortir danser.

En revanche depuis peu je viens de rajouter à ma liste de personnes à abattre mon ex, mon père s'y trouvant également mais uniquement dans la zone « indésirables ». Je déteste également me faire rouler ou ne pas maîtriser une situation, les derniers événements arrivés dans ma vie si paisible ne me remplissant par conséquent pas de bonheur.

Caractère : Je suis d'un naturel assez optimiste. J'aime la vie, je considère qu'elle mérite d'être fêtée chaque jour et qu'il est ridicule de vouloir gâcher celle d'autres personnes. Donner le sourire, soigner les maux des autres, les faire rire : ce sont des objectifs qui me paraissent infiniment plus louables à atteindre que n'importe quelle quête de pouvoir. Je ne me sens pas plus forte en écrasant une autre personne, en revanche lui donner l'envie de rire me plaît davantage.

Pourtant paradoxalement je suis quelqu'un d'assez solitaire, je peux sortir pendant des heures et faire la fête avec mes copines, mais tout autant aimer me reposer seule sans avoir à parler à qui que ce soit pour recharger les batteries. J'ai de l'humour, qui peut parfois blesser aussi il m'arrive assez régulièrement de m'excuser pour avoir touché quelques points sensibles, et une certaine capacité pour les piques acérées lorsqu'on vient m'embêter de manière injustifiée.

Pourtant finalement ma principale qualité est celle concernant l'adaptation : je suis capable de prendre n'importe quel événement et de tacher -une fois le moment de colère nécessaire effectué- d'en voir le meilleur ou du moins de le négocier. Je préfère me relever et faire front face à l'adversité plutôt que de m'enfermer dans le désespoir.
Monter des plans foireux pour me sortir de n'importe quelle situation me ressemble plus que de mettre en PLS et simplement attendre que l'on m'achève.

Physique : Je suis une petite brune aux cheveux longs et aux yeux bleus foncés ce qui me rend tout à fait regardable, mais qui ne me classe pas non plus dans la la catégorie « beauté inoubliable ». Un nez droit, des lèvres pulpeuses et des dents blanches qui font ma fierté... Je me plais à penser que mon physique passe-partout s'illumine grâce à un sourire naturel qui donne de la joie aux personnes qui en sont l'objet. C'est d'ailleurs ma meilleure arme lorsqu'il s'agit d'ensoleiller la journée d'un patient, mon air sympathique faisant déjà cinquante pourcents du travail pour donner envie aux gens de m'accorder leur confiance.

Je fais donc un mètre cinquante-sept pour une soixantaine de kilos, et je présente quelques rondeurs aux endroits stratégiques qui me vont plutôt bien.
J'aime m'habiller de manière assez simple, des jeans et des jupes à la mode qui mettent mon fessier en valeur, mais je ne suis pas particulièrement fan des bijoux qui sont pour moi une terrible perte de temps. Je n'en porte d'ailleurs qu'un seul, une boucle d'oreille bleue à mon oreille gauche qui m'a été offerte par mon père et qui représente pour moi mon envie de ne jamais finir comme lui : intolérante et lâche.

Ma voix est en revanche à l'image du félin que je suis, légèrement rauque et indubitablement sexy. Sauf quand je chante où les miaulement stridents qui s'élèvent de ma gorge feraient pleurer n'importe quel spectateur.


Mon animal quant à lui faire soixante-dix centimètres au garrot, ce qui est peu pour mon espèce. J'affiche toutes les caractéristiques du félin, mes griffes se révélant infiniment plus dangereuses que celles d'un chat.




Histoire :

 « TU AS QUOI ?! »

Le cri de fureur qui s'échappa de ma gorge résonna dans la maison, troublant le calme environnant. Dire que j'étais en colère sonnait comme un doux euphémisme, l'intensité de mes sentiments jouant sur mon aura qui clignotait comme un sapin de Noël, faisant ressortir l'ocelot en moi. J'étais prête à réduire en miettes l'humain se trouvant être l'objet de mon ire, et mon âme la plus bestiale se serait roulée dans son sang avec beaucoup de plaisir.
Au moins cette simple phrase mit fin à une rupture des plus violentes, et mon compagnon depuis bientôt deux ans détala comme le biquet qu'il était, la queue entre les jambes et les épaules basses.

Une fois la demeure débarrassée du sujet désagréable qui avait eu outrecuidance de venir me présenter son forfait en face, je me saisis de la feuille de papier reposant sur la table comme un rappel de la traîtrise endurée.
Vendue. Cet imbécile m'avait échangée contre sa propre vie, jetant ainsi à la poubelle quelques années de bonheur et les sentiments amoureux que je lui réservais. Piétinant sans un regard en arrière mon amour-propre et notre futur en commun. Enfin... Plutôt le mien pour le coup.
Je parcourus des yeux les lignes écrites sur le papier, mon poing serrant la feuille avec d'autant plus de force au fur et à mesure de ma lecture.

 « Par la présente le/la concerné(e) s'engage, et par tout moyen que le Lycoris Sanglant jugera bon, à rembourser la totalité des dettes s'élevant à... »

Un chiffre astronomique qui me fit pousser un nouveau cri de rage tandis que j'avisai ma signature trônant fièrement en bas du papier me liant définitivement à un organisme que je ne pensais pas approcher ne serait-ce qu'une seconde dans ma vie. Le Lycoris Sanglant.
Et dire que j'avais paraphé le document sans regarder à un seul instant, accordant une confiance sans faille à celui avec lequel je me voyais jusqu'à présent finir ma vie.

Excédée je roulai en boule le papier incriminé avant de le jeter à travers la pièce, le regardant avec une joie bien immature s'écraser lamentablement contre le mur puis s'échouer sur le sol. Il avait accumulé des dettes de jeu affolantes et emprunté de l'argent aux mauvaises personnes. Puis il m'avait convaincue de signer un document quelconque pour mieux me la mettre à l'envers. Un lâche ingénieux.
Maintenant avec une jolie signature sur le bas d'un papier aussi compromettant je risquais plus que ma carrière à ne pas honorer une part de marché que je n'aurais jamais réalisé.

Je me forçai donc à aller ramasser la petite boulette de papier, la mettant à plat sur la table avant de m'asseoir sur une chaise pour mieux voir ce qui m'était demandé. Le lieu de rendez-vous était aussi basique qu'un bar pouvait l'être. La date était pour le lendemain, sans doute la raison pour laquelle mon cher et tendre avait enfin trouvé le courage de m'annoncer son méfait.
Une larme unique s'échappa de mes yeux, seul signe de tristesse que je m'accordai avant d'afficher un air résolu. Avec un peu de chance ils auraient besoin d'un kinésithérapeute, ce serait infiniment plus gratifiant que d'aller vendre de la drogue ou faire la mule.


Je suis née au Japon d'une mère japonaise et d'un père Américain qui s'est rapidement enfui vers son pays natal lorsqu'il a compris que sa femme n'était pas exactement la simple humaine qu'elle voulait bien avouer être -et plutôt un Ocelot de taille semi-moyenne assez magnifique. Un personnage ne brillant par conséquent pas pour son courage -manifestement j'avais le talent pour les choisir-, mais qui a au moins eu la bonne volonté de me prendre sous son aile lorsque j'ai désiré changer de pays pour faire mes études et développer mes connaissances.
Les seules conditions -venant de ma génitrice pour le coup- étaient de parfaitement maîtriser mon animal avant de partir voyager, mais également de revenir une fois mes études achevées pour l'aider à éduquer mon petit frère né d'un second mariage légèrement plus réussi.
J'aime d'ailleurs mon beau-père autant que s'il avait été mon géniteur, ce dernier s'étant révélé être le lâche décrit par ma mère sans que quinze années sans me voir n'aient amélioré son comportement méprisable. Et trois années de formation à le côtoyer pour devenir une brillante kinésithérapeute avaient été la limite à ne pas franchir.

On pourrait ainsi me voir comme une profiteuse mais j'ai juste développé des talents certains au fil du temps pour accepter l'inévitable, mais également accommoder le meilleur pour améliorer mon quotidien.
Je suis donc partie à mes dix-huit ans pour poursuivre mes études à l'étranger, ma capacité à maîtriser mon aura m'ayant demandé énormément de travail sur moi-même avant que j'en sois en capacité.

Une fois revenue au japon, conformément à ma promesse, je m'étais trouvée une place dans un cabinet indépendant, puis à l'Hôpital. Le travail n'était pas nécessairement bien payé ni vraiment toujours gratifiant, mais au moins il me plaisait. Jusqu'à il y a un mois de cela lorsque l'on m'avait congédiée purement et simplement à la fin du remplacement de congé maternité qui m'avait été octroyé. Et je m'étais retrouvée sans emploi du jour au lendemain, postant ainsi de multiples annonces pour me voir reproposer un poste digne de ce nom.

Depuis mon arrivée au Japon j'avais nourri une histoire d'amour assez passionnelle avec un homme -un canidé se transformant en bichon- qui avait réussi à me faire légèrement croire à l'idée de famille et de vie à plusieurs. On était sur le point d'habiter ensemble au bout de deux années à squatter l'un chez l'autre... Et plutôt que de m'annoncer qu'il avait vendu ma vie à une organisation secrète je m'étais plutôt attendue à une demande en mariage.
Un bel ascenseur émotionnel.



Autre chose : Heu pas particulièrement. Donnez moi de la bière et de l'amour et c'est bon c'est pour la vie.
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